- Tytuł:
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La « vive représentation » dans le martyrologe de Crespin et Goulart
The Vive Représentation in Crespin and Goulart’s Martyrology - Autorzy:
- Pietrzak, Witold Konstanty
- Powiązania:
- https://bibliotekanauki.pl/articles/683315.pdf
- Data publikacji:
- 2016
- Wydawca:
- Uniwersytet Łódzki. Wydawnictwo Uniwersytetu Łódzkiego
- Tematy:
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hypotypose
martyrologe protestant
Jean Crespin
Simon Goulart
hypotyposis
protestant martyrology - Opis:
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The protestants have condemned the use of images for worship purposes. But, can a literary image evoke the same feeling of reprehension? In this article, the author tries to find the answer to that very question, focusing his research on protestant martyrology (1554-1619) written by Jean Crespin and further developed by Simon Goulart. While it certainly was Crespin’s wish to compose his collection of authentic documents, allowing the victims to speak for themselves in order to defend their faith, as the time went by, he became more and more sensitive to all the charms of so called vive représentation which, in 16th century, can mean both ekphrasis and hypotyposis. The analysis of several examples has proven that, indeed, Crespin tends to amplify the scene of torture so that it becomes an ekphrastic image, capable not only of persuading, but also of influencing readers’ emotions. Then, as the era of pyres comes to an end only to be followed by that of civil wars, Goulart’s way of showing the protestants massacres relies on what’s typical for hypotyposis: a dynamic narrative that stays relatively asyndetic and lacks auctorial interventions.
Les protestants ont condamné le recours aux images dans le culte. Est-ce à dire que l’image littéraire relève de la même méfiance ? L’auteur de l’article se propose de chercher la réponse à cette question en se penchant sur le martyrologe des protestants (1554-1619), conçu par Jean Crespin et poursuivi par Simon Goulart. Crespin voulait que son recueil de martyrs fût composé de pièces authentiques dans lesquelles les victimes pourraient prendre la parole pour déclarer leur foi. Mais, au fil des années, il se fait de plus en plus sensible aux attraits de la « vive représentation », tournure qui, au XVIe siècle, peut désigner tantôt l’ekphrasis, tantôt l’hypotypose. L’analyse de quelques exemples montre que Crespin se plaît déjà à amplifier la scène du supplice au point d’en faire une image persuasive, de nature ekphrastique, et capable d’agir sur les émotions du lecteur. Et, quand finit l’ère des bûchers et que commence celle des guerres civiles, Goulart dépeint les massacres des protestants au moyen de l’hypotypose qui suppose une narration dynamique, relativement asyndétique et privée d’interventions auctorielles. - Źródło:
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Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica; 2016, 11; 77-87
1505-9065
2449-8831 - Pojawia się w:
- Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica
- Dostawca treści:
- Biblioteka Nauki