- Tytuł:
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Z historii wiążących materiałów budowlanych
SUR L’HISTOIRE DES LIANTS DANS LES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION - Autorzy:
- Wirska-Parachoniak, Maria
- Powiązania:
- https://bibliotekanauki.pl/articles/536805.pdf
- Data publikacji:
- 1968
- Wydawca:
- Narodowy Instytut Dziedzictwa
- Tematy:
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wiązanie powietrzne
wiązanie hydrauliczne
wiążące materiały budowlane
cementy portlandzkie
„Binishell” - Opis:
- Les liants sont appliqués dans l’architecture, depuis l’époque la plus reculée jusqu’à nos jours, pour lier les éléments de la construction, du revêtement et de l’ornementation et aussi comme matériau d’isolation contre faction de l’eau. En principe, les liants se repartissent en deux groupes: adhésifs qui durcissent à l’aiir et notamment tous ceux dont les principaux composants sont: le plâtre, le carbonate de magnésium, la chaux cuite à teneur en oxyde de calcium au-dessus de 94%; hydrauliques qui durcissent aussi bien dans l’eau qu’à l’air, produits à partir de matières brutes calcaires et de leurs dérivés. Leur teneur en oxyde de calcium est inférieure à 94%. Dépendamment des difficultés technologiques dans le processus de leur production certains de ces matériaux ont pu être appliqués déjà dans l’antiquité, tandis que d’autres — exigeant un traitement plus soigné ou une haute température de production n’ont pu être employés que beaucoup plus tard. L’argile par exemple et le limon, ainsi que le plâtre furent largement employés déjà dans l’ancienne Egypte et dans la Petite Asie ancienne. Les premiers exemples connus d’emploi du limon apparaissent dans l’ancienne Egypte aux environs de l’an 3000 av. J. Chr. Dans l’architecture assyrienne l’on rencontre parfois, quoique très rarement, des exemples de mortier de chaux et chez les Phéniciens — des mortiers hydrauliques. Les anciens Grecs employaient déjà sur une vaste échelle les mortiers de chaux adhésifs et hydrauliques — ces derniers obtenus grâce à une addition de tufs volcaniques broyés. Leurs connaissances dans ce domaine furent ensuite reprises par les Romains dont l’architecture démontre une grande durabilité qui fait naître l’opinion qu’ils possédaient une méthode de production des mortiers particulière, inconnue jusqu’ici. Cependant les analyses démontrent que cette durabilité des anciens liants était due au soin que l’on apportait alors dans le choix des matériaux bruts et dans les processus de production du mortier. Pour fabriquer les mortiers hydrauliques on utilisait fréquemment alors les cendres volcaniques. Les Romains se servaient du plâtre surtout pour le revêtement des murs et pour les décorations en stuc. A l’époque du haut Moyen-Âge la production des liants subit un déclin et ce n’est qu’au Xille siècle qu’elle marque une amélioration sensible dans ce domaine. Ce résultat est du, bien moins à une nouvelle technique employée qu’au renouveau des soins apportés à leur production. On applique dès lors aussi dans une plus large mesure des additions organiques dans leur composé, qui accéléraient le processus de leur durcissement. Une nouvelle époque s’ouvre dans la production des liants au XVIIIe siècle lorsque les recherches scientifiques dans ce domaine sont entreprises à une plus vaste échelle. Le premier quart du XIXe siècle amène la découverte du ciment portlandais. Peu à peu, le béton dans sa forme originale connue déjà par les Romains, s’établit et joue le premier rôle dans l’architecture nouvelle, au début, en tant que béton armé et ensuite sous forme de ses nombreuses et nouvelles variétés.
- Źródło:
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Ochrona Zabytków; 1968, 4; 17-23
0029-8247 - Pojawia się w:
- Ochrona Zabytków
- Dostawca treści:
- Biblioteka Nauki