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Tytuł:
Rozwój miast i aglomeracji miejsko-przemysłowych w Królestwie Polskim (1865-1914)
Autorzy:
Nietyksza, Maria
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/books/1790316.epub
https://bibliotekanauki.pl/books/1790316.mobi
https://bibliotekanauki.pl/books/1790316.pdf
https://bibliotekanauki.pl/books/1790316.zip
Data publikacji:
1986
Wydawca:
Wydawnictwo Naukowe PWN
Opis:
Le troisième quart du XIXe s. a apporté dans le Royaume de Pologne d’importants changements dans l’économie et les rapports sociaux, tant dans les villes qu'à la campagne. Ceux-ci ont imprimé une puissante impulsion aux processus d’urbanisation qui se sont considérablement accélérés dans les trente dernières années du XIXe et au début du XXe s. L’urbanisation moderne était un phénomène associé au développement de l’économie industrielle et des techniques modernes. Dans la période où les facteurs économiques étaient déterminants pour la croissance des villes, la politique du copartageant exerçait une influence absolument négative sur le développement de celles-ci. Les réformes mises en oeuvre après l’insurrection de janvier 1863, visant à la unification du Royaume de Pologne à l’empire russe, ont également englobé les villes Dans les décennies qui suivirent, le système de leur gestion était déterminé par la réforme de l’administration territoriale du pays (1866). Celle-ci s’est exprimée par l’accroissement du nombre de gouvernements et de districts, ce qui avait une signification favorable pour les villes désignées comme sièges des pouvoirs administratifs: les fonctions administratives et les fonctions culturelles qui s’y rattachaient souvent stimulaient la croissance des villes. Prédominaient cependant les effets négatifs de la réforme qui avait soumis les villes au contrôle minutieux des administrations bureaucratisées des gouvernements et des districts; la réforme autogestionnaire des villes réalisée dans l’empire (1870) n’avait pas englobé le Royaume. De graves carences, le plus souvent irréversibles, frappaient l’économie communale entendue au sens large. Elles ont touché particulièrement les villes plus importantes, en rapide développement, où généralement l’urbanisation anticipait sur l’incorporation des territoires suburbains, ce qui rendait impossibles leur planification et aménagement. Ces incorporations étaient d’ailleurs rares et partielles. L’administration russe était également très lente dans l’octroi des droits de cité aux centres nouvellement créés, surtout industriels. Dans toute la période 1870 -1914, les droits de cité n’ont été accordés qu’à Sosnowiec en 1902 et Puławy en 1906. De plus, la soi-disant réforme urbaine, réalisée dans les années 1869 - 1870, avait privé des droits de cité 336 centres (75% des villes du pays) soumis de ce fait à l’administration communale, créant une catégorie distincte de bourgades. C’étaient des centres petits, selon l’argumentation des réalisateurs de la réforme — agricoles; en réalité cependant, une partie d’entre eux seulement a subi l’agrarisation. L’application aux bourgades des dispositions de l’ukase sur l’organisation des communes rurales suscitait de nombreuses difficultés et appelait l’émission de dispositions légales supplémentaires. La réforme que devaient déterminer uniquement des pré misses économico-sociales, avait été réalisée dans la période des répressions consécutives à l’insurrection, sous une forte pression des facteurs politiques. Au jugement des spécialistes de l’histoire des villes et de la vie économique du Royaume de la fin du XIXe et début du XXe s., la déchéance des villes en bourgades avait un caractère formel, la plupart des bourgades étant restées des centres de type urbain. Il était nécessaire et avantageux pour les villes d’abolir les vestiges des rapports domaniaux qui s’étaient perpétués surtout dans la sphère des rapports de propriété. Aux bourgeois-cultivateurs a été étendue l’application de l’ukase sur la liquidation de la corvée (de 1864), la situation des autres bourgeois ayant été réglée par un ukase distinct (1866). L’urbanisation de la période de l’industrialisation, surtout sa phase précoce dans laquelle se trouvait le Royaume de Pologne avant la première guerre mondiale, se caractérisait par des mouvements migratoires intenses entre la ville et la campagne, et par la division dichotomique de la collectivité en urbaine et rurale. Augmentait aussi le nombre de villes, de nouveaux centres surgissaient du fait du développement de l’industrie; ce même facteur stimulait aussi la croissance de nombreuses villes historiques. Quoique l’urbanisation soit un phénomène complexe, sa mesure de base universellement utilisée est l’indice démographique — le pourcentage de la population urbaine. Etant donné l’état juridique en. vigueur dans le Royaume de Pologne, les transformations réelles dans le sens de l’urbanisation peuvent être appréciées en tenant compte, en plus des villes, des agglomérations à caractère urbain subsistant formellement en tant que villages; les faubourgs urbanisés des grandes villes et les centres industriels nouvellement constitués; la population de ces deux types d’habitats a été incluse dans les statistiques dans la population des villes. De même les bourgades anciennes villes ont été traitées comme des habitats à caractère urbain. Les pourcentages de la population urbaine dans les années 1872 - 1897 - 1913 étaient de 25,7-31,1-34,7. Pour ce qui est de la césure finale, les chiffres relatifs à la population, contenus dans les sources officielles, appellent des corrections. Les estimations proposées permettent d’élever le taux d’urbanisation du Royaume avant la première guerre mondiale à environ 37%. Le développement des centres urbains dans l’approche spatiale indique nettement un rythme différencié des processus d’urbanisation dans les régions caractérisées par des économies différentes (agricole, industrielle), ce rythme par ailleurs étant déterminé par le degré de développement des rapports capitalistes. En comparaison avec la première moitié du XIXe s. s’était creusée la disproportion entre les territoires de rive droite et de rive gauche de la Vistule — respectivement agricoles et industrialisés. Le niveau le plus élevé a été atteint par deux gouvernements: de Varsovie et de Piotrków où, dans la seconde moitié du XIXe s., se formaient les centres industriels les plus importants du pays (de Varsovie, de Łódź et le Bassin de Dąbrowa). De même l’observation des centres urbains manifestant la plus haute dynamique de croissance confirme le rôle de l’industrie en tant que facteur agissant le plus puissamment sur la formation des villes, elle permet aussi de relever la signification des systèmes modernes de communication. Dans les années 1872 - 1913, croissaient le plus rapidement les villes à fonction industrielle spécialisée, produit du XIXe s., et les villes multifonctionnelles à fonction industrielle fortement développée. Le rythme de croissance le plus élevé — exceptionnel à l’échelle européenne — caractérisait Łódź (passé de 50 000 à env. 600 000 habitants y compris les faubourgs en 1913, indice de 1188,1); les autres villes en croissance rapide étaient: Będzin (840,4), Częstochowa (624,2), Pabianice (621,1), Żyrardów (523.8). Sosnowiec, inexistant au commencement de cette période en tant que ville, a atteint en 1913 une population d’env. 140 000 habitants (dans les limites de 1915). Les conclusions formulées ci-dessus trouvent une confirmation également dans les changements intervenant dans la structure de la grandeur des villes. Les indices indiquant les pourcentage de la population des villes d’au moins 10 000 habitants et surtout de la population des grandes agglomérations urbaines, indiquent plus nettement encore la différenciation spatiale des processus d’urbanisation et la prédominance de la zone la plus industrialisée du Royaume. L’échelle de grandeur des villes a été essentiellement modifiée du fait de la dynamique, grande et différenciée, de croissance du groupe des centres plus importants. Les villes moins importantes et les bourgades se développaient d’une manière plus régulière. La limite supérieure sur cette échelle était marquée par Varsovie avec 276 000 habitants en 1872 et plus d’un million en 1913 (y compris les faubourgs dans les limites de 1916). Progressait le processus de concentration, c’est-à-dire de regroupement d’un pourcentage de plus en plus élevé de la population urbaine dans un nombre peu important de villes. Il faut compléter les remarques sur les facteurs favorisant la création et le développement des villes par les résultats de l’analyse de la position des centres administratifs d’échelon supérieur. Dans les capitales des gouvernements — à une exception près — se concentrait un pourcentage • de plus en plus élevé de la population urbaine des gouvernements particuliers, sous le rapport de la dynamique de croissance elles n’étaient distancées que par les villes aux fonctions économiques spécialisées. L’exception mentionnée concerne le gouvernement de Piotrków comportant un groupe important de puissants centres industriels auxquels la ville de Piotrków cédait le pas. Łódź — la deuxième ville du pays pour sa grandeur, dans la hiérarchie administrative uniquement chef-lieu de district, était le plus grand centre économique de ce gouvernement le plus industrialisé du Royaume de Pologne. Les collectivités urbaines du Royaume étaient différenciées sous le rapport confessionnel et national. Les sources fournissent des données plus complètes sur les confessions qui, avec les données sur la langue maternelle, permettent de tirer des conclusions sur la composition nationale. A côté du groupe polonais fondamental (catholique), les plus nombreux étaient les Juifs — plus de 40% de l’ensemble de la population urbaine; le pourcentage des Juifs qui s’étaient presque entièrement urbanisés dans la première moitié du XIXe s., a baissé quelque peu après la réforme paysanne du fait de l’afflux intense dans les villes de la population rurale polonaise. Leur pourcentage dans les centres particuliers était variable, mais presque partout signifiant. Dans de nombreuses villes, surtout moins importantes, et dans les bourgades, ils constituaient au moins la moitié de la population (allant jusqu’à 80%), dans les plus grandes — à Varsovie et à Łódź — au déclin du XIXe s. — environ un tiers. Les Juifs étaient relativement les moins nombreux dans les jeunes centres typiquement industriels. La proportion nettement plus élevée de la population juive dans le partie de rive droite du Royaume a été quelque peu réduite du fait de la migration vers les villes importantes et vers les nouveaux centres industriels situés dans la zone de rive gauche. La population évangélique (pour la plupart des Allemands) constituait des groupes importants surtout dans les villes et les bourgades industrielles de la région de Łódź. Elle y était venue avec la vague de colonisation industrielle de la première moitié du XIXe s. Vers la fin du siècle, ces Allemands, polonisés à des degrés différents, ne dépassaient en général pas 10 à 15 pour cent des habitants du groupe mentionné de villes. Les Russes (orthodoxes), venus nombreux dans le Royaume après l’insurrection de janvier 1863, étaient principalement liés avec les villes, surtout les capitales de gouvernements, du fait de leur rôle politique dans l’administration, les tribunaux et l’enseignement; ils y constituaient quelques pour cent des habitants (ces données ne tiennent pas compte des garnisons militaires). Dans l’ensemble de la population urbaine, les catholiques — Polonais étaient le groupe insensiblement prédominant et relativement croissant dans la période considérée. La caractéristique des rapports socio-professionnels dans les villes, et des types fonctionnels des villes, déduite des informations sur les professions, contenues dans les matériaux du recensement de la population de 1897, a englobé 27 villes, surtout capitales de gouvernements, et 17 autres (différenciées sous le rapport de la grandeur, du profil économique, de la situation géographique). Ce groupe de villes permet de parvenir à des conclusions généralisantes, celles notamment qu’une partie prédominante des villes du Royaume étaient des centres aux fonctions complexes. Avaient surtout un caractère multifonctionnel toutes les capitales de gouvernements, mais aussi Varsovie avec son industrie puissamment développée. Diverse était leur sphère d’influence, celleci dépendant de la grandeur de la ville et du degré de développement de ses fonctions particulières. Au cours du XIXe s. s’était formé un groupe de villes à fonction dominanteles villes industrielles. Au déclin du XIXe s. avaient commencé à se former spatialement des ensembles complexes d’habitats-agglomérations. Les trois les plus anciens: les agglomérations de Varsovie et de Łódź ainsi que la conurbation de Bassin de Dąbrowa (dans le district de Będzin), représentaient des systèmes d’agglomérations différents, les plus typiques. L’on a soumis à l’analyse comparée des districts entiers avec délimitation de leurs zones internes. On a retenu comme éléments de l’analyse: la densité de la population et la dynamique d’accroissement de la population — par référence aux indices nationaux, les zones d’attraction des agglomérations et le caractère de l’immigration, les rapports confessionnels et nationaux, le niveau d’urbanisation, les traits fonctionnels et la structure spatiale. La précision des sources permet de reconstituer uniquement un tableau rapproché de la phase précoce de formation des plus anciennes grandes agglomérations en territoire polonais. Au début des années soixante-dix du XIXe s., le niveau d’urbanisation des provinces polonaises particulières — du Royaume et de la Galicie ainsi que des territoires sous domination prussienne: Posnanie, Poméranie de Gdańsk et Silésie d’Opole — était assez homogène. Se distinguait avantageusement la Poméranie, principalement grâce aux villes portuaires. Quelque peu en retrait se trouvait la Galicie. Dans les quatre décennies suivantes, le Royaume n’a été distancé que par la Haute-Silésie, urbanisée d’une manière typique des régions minières et sidérurgiques. Très nettement s’est manifestée, à l’échelle des territoires polonais, la coïncidence de la formation des régions industrielles et de l’accélération de l’urbanisation. L’urbanisation de l’époque de l’industrialisation renouait dans une certaine mesure seulement avec les anciennes traditions urbaines. Varsovie a décuplé sa population à partir de son ancien puissant centre urbain. La région de Łódź en revanche et celle du Bassin de Dąbrowa ainsi que la Haute-Silésie se sont développées sur des territoires qui possédaient un réseau urbain et, en général, un réseau d’habitats plus faible que les territoires avoisinants. Une importance décisive incombait aux facteurs de localisation de l’industrie. La partie agricole du Royaume de Pologne était marquée au début du XXe s. par un retard considérable non seulement par rapport aux régions industrialisées, mais aussi à la Grande-Pologne et à la Poméranie. Cette partie du Royaume et de la Galicie se caractérisait par un niveau remarquablement bas d’urbanisation. L’explication des différences entre les régions agricoles doit être recherchée tant dans la structure du réseau urbain hérité du passé que dans le développement économique au XIXe s. Les facteurs essentiels étaient: la structure agraire de la campagne après la réforme paysanne, la direction et le rythme de développement de l’économie agraire et de l’industrie qui en dépendait, ainsi que le développement de l’infrastructure économique et sociale.
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