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    Wyświetlanie 1-29 z 29
    Tytuł:
    Karol Modzelewski
    Autorzy:
    Friszke, Andrzej
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/704075.pdf
    Data publikacji:
    2019
    Wydawca:
    Polska Akademia Nauk. Czytelnia Czasopism PAN
    Tematy:
    Karol Modzelewski
    history of Poland
    communism
    Solidarity
    revisionism
    political prisoners
    political transformation
    Opis:
    The article depicts the personage of Karol Modzelewski (1937–2019) the outstanding activist for freedom of Poland, long-term political prisoner, prominent medievalist historian and full member of the Polish Academy of Sciences.
    Źródło:
    Nauka; 2019, 2
    1231-8515
    Pojawia się w:
    Nauka
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Chłopi w społeczeństwie polskim. [T. 1], Chłopi w monarchii wczesnopiastowskiej
    Autorzy:
    Modzelewski, Karol
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/books/1790346.zip
    https://bibliotekanauki.pl/books/1790346.pdf
    https://bibliotekanauki.pl/books/1790346.mobi
    https://bibliotekanauki.pl/books/1790346.epub
    Data publikacji:
    1987
    Wydawca:
    Zakład Narodowy im. Ossolińskich - Wydawnictwo PAN
    Opis:
    Paysans dans la monarchie des Piasts (Xe — XIIIe siècles) Résumé I. Vers l'an mil, l'État polonais s'étendait sur l'espace de 250 000 km2, dont 70% des forêts. Suivant la supposition de H. Łowmiański, le pays ne comptait alors qu'un million d'habitants. En outre, les espaces peuplées ne se disposaient point de manière continue; c’étaient plutôt des clairières dispersées dans la grande forêt qu'imposait sa physionomie au paysage rural. Les grandes structures d'habitat ressemblaient aux archipels de plusieurs petits ilots plus ou moins défrichées et séparées l'une de l'autre par des ceintures forestières et marecageuses. Une microecumène de ce genre était composée d'un groupe restreint des hameaux avoisinants et comprenait un territoire d'exploitation agricole, pastorale et forestière d'environ 100 — 200 km2. Le rapport forêt-habitat formait ainsi le cadre territorial d'une communauté qui constituait la structure de base de la société rurale. Les sources appellent couramment cette structure „opole” en polonais ou vicinia en latin, deux synonymes qui désignaient communauté des voisins et unité territoriale à la fois. Pour comprendre le rapport entre ce groupe et son territoire, il faut considérer les techniques agraires. La charrue ne se repand en Pologne qu’aux XIIIe — XIVe siècles; auparavant les paysans manquaient d'argent pour l'acheter, et de bêtes assez nombreuses pour traîner cet instrument lourd. Jusqu'au milieu du XIIe siècle l'agriculteur polonais ne disposait pour labourer ses champs que du simple araire traîné par une paire des boeufs. Cela supposait un labour superficiel et une récolte qui dépassait à peine 2 ou 3 fois le volume du grain semé. La chute des récoltes au-dessous de ce niveau rendait la culture impossible, car on mangeait ce qu'on devrait semer. Mal armé, l'homme se pliait sous le dictat de la nature. Il choisissait, ici ou là, des lopins de terre les plus propices à remuer avec son araire; il les abandonnait aux friches dès que la fertilité s’epuisait par suite de quelques années de culture et ne les remettait en valeur qu'après plusieures années du repos. Les jachères préponderaient donc nettement sur les emblavures. La nécessité de compenser les champs abandonnés exigeait la liberté de mise en culture des terres vierges, ce qui équivalait, à l'appropriation légale de celles-ci. Les circuitiones des XIIIe — XIVe siècles dressaient les limites territoriales de la grande propriété foncière justement pour circonscrire ce droit coutumier des voisins; auparavant le territoire d'opole entier restait disponible pour chaque parteipant de vicinia désirant s’approprier le sol qui n'appartenait encore à personne. En outre, on complétait en proportion très considérable les revenus incertains d'agriculture par les profits d'elévage pastoral, pêche, chasse, apiculture silvestre et cueillette. L'entourage immédiat d'un village ne couvrait pas ces besoins. Il fallait profiter d'un espace beaucoup plus large, celui d'opole, où l'abondance et la variété des richesses naturelles correspondait aux exigeances d'économie extensive et autarcique. Les profits pastoraux et forestiers d'opole étant reservés à l'usage exclusif de la communauté, la pratique ne tardait pas à fixer des limites coûtumières qui divisaient les territoires des opole. La vitalité des fonctions économiques de vicinia explique la longue durée de ses fonctions publiques, mises au profit par la tribu d'abord, par l'État ensuite. Opole n'est cependant jamais devenu un organe d'administration separé de l'ensemble des voisins: au contraire, c'est l'assemblée de ceux-ci qui constituait l'organe de la communauté. Elle devait régler mainte problèmes liés à l'exploitation commune des eaux, des pâturages et des forêts, ainsi qu a l’appropriation individuelle du sol à cultiver. La coutume constituant la loi, l'arbitrage conformement aux coutumes des controverses entre voisins par l’assemblée d’opole revêtait à l’époque tribale les caractères de juridiction. Suivant la vieile pratique d’autodéfense, la population d’opole reprimait collectivement assassins, brigands et voleurs. Les fouilles semblent indiquer, qu'aux VIIIe — Xe siècles l'autodéfense collective d’opole avait aussi une dimension militaire: la population dressait un rudiment d'enceinte fortifiée pour s’assurer le minimum de protection conre l’envahisseur. Les forces d’opole n'étaient pourtant pas suffisantes pour orgainiser un système militaire efficace et pour trancher les problèmes de juridiction qui dépassaient le cadre strictement local. Avant la formation le l'État, c'était la tribu qui assurait ces fonctions. L'efficacité militaire et politique de la tribu à l’exterieur suppose un ordre intérieur efficace, qui n'avait cependant rien à voir avec un pouvoir autocratique. Le rôle important des assemblées populaires dont témoignent les sources s’explique par l'absence d'instruments de coercition vis-à vis des hommes libres. Le duc et la noblesse ne disposaient presque pas de force armée distincte du peuple ni d'appareil administratif. Par conséquent, l'élite tribale n'exercait pas une domination, mais une espèce de leadership bien fondé sur les coutumes et en même temps limité par celles-ci. Tant que les autorités devaient en appeler à l'arrière-ban populaire et à l'action des opole dans chaque entreprise militaire ou intérieure d’envergure, personne n'était capable d'imposer à la population des charges économiques importantes. Les coutumes et l’organisation de Topole protégeaient aussi les Gemeinfreie contre toute atteinte à leur propriété ou à leur liberté. Les esclaves, d’ailleurs peu nombreux, provenaient surtout des tribus étrangères; ils faisaient partie du butin de guerre. L'aisance de l'aristocratie reposait sur ce butin et sur travail d'esclaves, sans mettre en cause l'indépendance économique des gens commun. La formation de l’État a rendu superflu l’arrière-ban populaire. La masse énorme des fantassins mal armés n’aurait servi à rien; la monarchie avait besoin d'une armée moins nombreuse, mais de qualité. Or, les armes couteuses et le cheval n'étaient accessibles qu’aux plus aisés parmi les hommes libres. Avec le système militaire, c’était donc la structure sociale qui changeait. La masse d’anciens Gemeinfreie allait se diviser en deux catégories définies juridiquement: la minorité se transformant en couche de milites, la majorité s'en est trouvée exclue de la communauté politique des guerriers. Toujours libres, toujours possesseurs héréditaires de leur terre, mais déchargés de la guerre, ces hommes devaient en revanche servir à la monarchie d’une autre manière, more rusticano, en lui prêtant redevances et services établis par le droit ducal. Le changement de la nature de leur devoirs vis-à-vis de l’État entraînait une degradation sociojuridique: ceux qui étaient chargés de prestations et services more rusticano devenaient par conséquent rustici, paysans. Cela n'équivalait pas à l'expropriation ni à l'asservissement: la plupart des paysans n'était subordonnée qu’à la monarchie et aux charges de son ius ducale. 2. Au territoire tribal des Polans, qui coïncide avec la Pologne Majeure, chaque opole donnait au duc un boeuf et une vache par an. C'était le maximum de ce que pouvait imposer aux compatriotes une autorité qui, faute d'administration, devait se contenter de ce que les communautés rurales étaient prêtes à lui offrir. Les prestations nouvelles, imposées en Pologne entière par l'État, étaient levées directement auprès des paysans contribuables sans intermédiaire d'opole. L'auteur passe en révue 5 redevances fondamentales du droit ducal, payées regulièrement chaque année par l'ensemble, ou presque, de la population paysanne du pays: stróża, powołowe-poradlne-podymne, podworowe, narzaz et stan. Ces prestations assez considérables constituaient la source principale de ravitaillement de la monarchie en céréales, peaux de martres, vaches, moutons, porcs et miel. En outre, le droit ducal repondait à tous les besoins occasionnels de la monarchie par un catalogue des services. Les besoins de transport, énormes dans un État qui vivait de redevances en nature, étaient assurés par des paysans au titre de przewód (conductus), powóz (vectigal) et podwoda. La construction et la réparation periodique des castra, ainsi que d'une ligne forte d'arbres abbatus dans les forêts frontalières exigeait également l'emploi massif et fréquent des hommes avec leur bêtes de train. Au titre des charges occasionnelles de toute sorte, les paysans étaient corvéables à merci. Les services irréguliers échappent à l’estimation quantitative, mais, compte tenu de leur caractère inportun ainsi que du montant considérable de cinque redevances régulières, les charges du droit ducal mises ensemble absorbaient sans doute une bonne partie du surplus d'économie paysanne. 3. En cherchant de s'assurer le tout nécessaire au titre des prestations, le pouvoir princier a assigné des miliers des paysans à l'exercice des métiers artisanaux ou des services hautement spécialisés. Ces métiers n’étaient que des officia, exercés au lieu des charges ordinaires du droit ducal, dans le carde le l’économie autarcique. Chaque officium étant héréditaire, les privilèges liés à son exercise l’étaient aussi, et les droits coutumiers des catégories n’ont pas tardé à se former: ceux de pistores, de fabri, de caniductores ou d'agasones, qui se ressemblaient beaucoup. Tous ces ministeriales possédaient en effet leurs ténures iure hereditario et leurs officia étaient moins lourds que les charges ordinaires du droit ducal. S'ils passaient, par suite d'une donation princière, sous l’autorité domaniale d'un évêque ou d'un monastère, le droit de catégorie restait en vigueur. Or, les droits particuliers de toutes ces catégories des spécialistes n'étaient que des versions modifiées d’un droit fondamental, celui des paysans-possesseurs héréditaires (dziedzice, possessores, heredes). Vers le milieu du XIIe siècle ils constituaient la masse nettement majoritaire de la population rurale. La plupart d’entre eux n’exercait aucune fonction spéciale, mais leur ius hereditarium était reconnu et protégé par la juridiction publique. On voit en effet les rustici ducis accuser devant les tribunaux princiers tantôt un comte, tantôt un abbé de s'être emparé d'une terre qui leur revenait du droit successorial, ou d’avoir limité leur accès aux profits d'une forêt. Ils jouissaient de pleine capacité juridique et d’autres droits d'homme libre; leur statut même indique leur origine d’anciens Gemeinfreie. Certes, ils rendaient à la monarchie toutes les charges du droit ducal, mais rien de plus. En particulier, un paysan-possesseur ne payait rien à quiconque pour l’usage de sa ténure; c'était l’héritage de ses ancêtres, sa terre à lui. Si la donation princière le soumettait à une église, il ne devait à l’autorité domaniale que ce qu’il devait auparavant à la monarchie. Personne ne pouvait imposer légalement au paysan-possesseur des prestations qui dépassaient les charges prévues par le ius ducale. C’est pourquoi les domaines d’aristocratie laïque et du prince lui-même ne disposaient au XIIe siècle que de la main d'oeuvre d’esclaves et de libres sans terre. Les succès militaires des premiers Piasts ont assurés au prince et à ses collaborateurs un butin abondant, dont bon nombre des captifs, mais l’effectif d’esclaves, quoiqu’accru, restait toujours marginal par rapport à la masse de la population rurale. Les hommes libres qui ont quitté leurs opole et ne pouvaient s'établir que sur la terre d’autrui représentaient aussi une quantité marginale, quoique pas négligeable. Ils s’engageaient souvent comme aratores et cultivaient la reserve domaniale et la terre qu'on leur assignait pour subsistance avec les mêmes boeufs: ceux du propriétaire. Or, c’était justement la terre qu’un miles cultivait lui-même ou faisait cultiver avec ses propres boeufs (aratura propria) qui était libre, en vertu de ius militare, de charges du droit ducal; les aratores en étaient déchargés automatiquement, au même titre et au profit exclusif du seigneur. Ce n’était pas le cas des hospites qui s’établissaient probablement sur les parties désertes du domaine pour les mettre en culture. Ils disposaient de boeufs et ténures paysannes ordinaires et devaient payer les charges ordinaires du droit ducal. ainsi que, en outre de celles-ci, quelques prestations domaniales dues au propriétaire de la terre qu'ils cultivaient. Libres de s’en aller, mais privés de tout droit à la terre, hospites comme aratores portaient au fond le double fardeau. L’établissement sur la terre d’autrui dégradait leur position. 4. Les structures d'habitat et du milieu géographique, les difficultés de communication et le primitivisme des cadres administratives rendaient illussoire la gestion directe de la Pologne par le prince et par sa cour. Les déplacements constants du souverain, n'étaient qu'un paliatif. Certes, le droit à nommer et à destituer chaque dignitaire de sa fonction constituait un instrument important du contrôle; néanmoins, sauf les rares moments de la présence corporelle du prince, il a fallu abandonner l’exercice du pouvoir aux comites castellani, placés en tête d’une centaine environ des circonscriptions territoriales dites châtelenies (castellaniae). En absence du prince, en qualité du lieu-tenant local de celui-ci, un châtelain exerçait dans le cadre territorial de la châtelenie les fonctions de commandant militaire et de juge suprême. Il avait trois adjoints: wojski (tribunus) pour commander les guerriers, iudex castri pour la juridiction commune et wlodarius pour la levée des prestations du droit ducal. Tous les trois étaient considérés subiudices du châtelain, et pour cause: l’exercice d’administration publique impliquait l’emploi éventuel de la coercition, et le pouvoir de contrainte se fondait legalement sur le pouvoir de juger, délégué par le châtelain à ses adjoints administratifs. La perception des charges du droit ducal était assurée par de simples paysans ministériaux astreints aux basses services administratifs, les camerarii castrenses. En qualité d'exactores ils agissaient au nom de wlodarius, donc auctoritate castellani, ce qu'autorisait l’emploi immédiat de la coercition vis-à-vis d’un contribuable recalcitrant: les camerarii lui enlevaient le betail en gage et traînaient le coupable devant le tribunal du castrum. La levée des prestations du droit ducal se fondait donc sur les structures publiques d’administration et de juridiction commune. Le revenu de stróża était destiné au châtelain, celui de podworowe et de stan à la cour princière; poradlne faisait probablement objet de partage entre prince et châtelain. Ils se partageaient à moitié les revenus du tonlieu, des foralia et des tavernes. Le châtelain tirait en outre des profits considérables de l’exercice de la juridiction. Tous ces revenus attribués à la fonction administrative (provenais officii) s’appelaient en polonais żupa et en latin beneficium. Les dignitaires de la cour touchaient également bénéfices réguliers, payés par le prince. C'était le revenu attribué à sa fonction qui permettait au cornes palatinus d’entretenir une troupe de garde, l'acies palatina: le prince entretenait à ses frais une autre troupe d’élite, l'acies curialis, oú la jeunesse aristocratique commençait ses carrières. Les „bénéfices” des dignitaires d'administration territoriale et de la cour absorbaient la plupart du revenu que la monarchie, en vertu de droit ducal, tirait de la population rurale du pays. On considère parfois la classe dirigeante des Xe — XIIe siècles comme celle des grands propriétaires fonciers. Or, tant que la grande propriété ne disposait que d’esclaves et de libres sans terre, les domaines restaient un phénomène marginal de la structure agraire. La plupart des paysans n’étant subordonnée qu'au droit ducal et à la juridiction publique, la domination sur cette masse n’était accessible que par l’intermédiaire de l'Etat, moyennant l’exercice des hautes fonctions administratives. Voici un autre aspect de la classe dirigeante: elle coïncidait grosso modo avec les sommets de la hiérarchie d'Etat, et le revenu d’une fonction dépassait largement ce qu’on pouvait tirer des domaines. Apparement, l’exercice des hautes fonctions et la jouissance des revenus attribués à celles-ci dépendaient de l’arbitraire du prince qui nommait et destituait dignitaires à son gré. En réalité, l’oligarchie savait profiter de ses positions clefs dans le système du pouvoir pour circonscrire l'autocratisme princier. C’était, en effet, une classe restreinte des aristocrates, capable, grâce aux liaisons de parenté et de solidarité nobiliaire, de s'opposer avec succès au souverain. Au début du XIIe siècle personne ne contestait le mythe de la prédestination, par la naissance noble, à l’exercice des fonctions dirigeantes. Le prince avait certes le droit de choisir ses dignitaires, mais il était convenable et raisonable de les choisir dans le cercle étroit des familles aristocratiques; autrement il risquait une révolte dangereuse. Le pouvoir princier en Pologne des premiers Piasts était beaucoup plus fort qu’en Occident et assez autocratique, mais le régime politique y ressemblait quand même plus à l’oligarchie aristocratique qu’au despotisme. 5. Les premiers Piasts créaient les châtellenies par voie de soumission des quelques opole adjacents à l'autorité administrative d'un castrum. Ils avaient de bonnes raisons pour agir ainsi: c'étaient les fonctions publiques des communautés rurales qui comptaient surtout pour le fonctionnement de l’État. Opole n était qu'une communauté des voisins, et ne pouvait pratiquer la coercition que sous forme traditionelle de contrainte collective vis-à-vis de l’individu qui viole les coutumes du groupe. Le pouvoir princier monopolisea le droit de reprimer, juger et punir, mais il a su mettre à son profit les fonctions traditionelles d'opole en ce domaine. Ainsi, la vieille tradition d’autodéfense collective s'est transformée en devoir collectif d’indiquer, poursuivre, saisir et livrer aux autorités judiciaires les coupables de meurtres, brigandages ou vols. L'opole qui a négligé le devoir de poursuite (vestigium) ou ne pouvait pas indiquer le coupable du meurtre commis sur son territoire, s’exposait à la responsabilité collective: on condamnait la vicinia entière à payer l'amende pour le crime commis par un inconnu. Privé par la monarchie du pouvoir de juger, l’opole restait toujours un dépositaire irremplaçable des traditions orales. Le châtelain et ses adjoints, parfois le prince ou son envoyé s'en trouvaient contraints à convoquer la vicinia ou les seniores viciniae (représentants âgés d’opole, „starcy”) pour obtenir les informations indispensables à un jugement ou à une action administrative. Le faux témoignage impliquait le risque d'une amende considérable qui frappait, suivant le principe de responsabilité collective, l'universitas viciniae. Opole était un contribuable collectif d’une seule prestation, celle de bas et vacca, qui constituait un archaïsme régional. Pour lever toutes les autres charges du droit ducal, les camerarii descendaient au chaque village et à chaque ténure. La procédure pénale consécutive au refus de payer ces charges suivait le principe de responsabilité individuelle d'un contribuable récalcitrant, sans mettre en cause l’opole. Mais pour lever les prestations du droit ducal, il fallait connaître les réalités locales, et l’opole seul les connaissait vraiment; la fonction économique de la communauté l’impliquait. Les gérants d’une châtellenie ne pouvaient donc pas se passer du concours de la vicinia, obligée, nous le savons, d'informer les autorités sur demande. L’État des premiers Piasts à réussi d’encadrer et de contrôler la population, parce qu’il s’est assuré la collaboration des opole, certes obligatoire, mais en même temps bien enracinée dans la tradition. C’est là le secret de sa puissance et la limite de son arbitraire. Ces princes si puissants ne pouvaient pas se permettre une atteinte aux droits coûtumiers des humbles paysans-possesseurs, car la protection de ces droits restait la raison d'être d’opole: les violer, c’était détruire le fondement du pouvoir princier. Sans concours d’opole l’appareil de la monarchie serait une espèce d’aveugle armé, incapable de protéger l'ordre, d’exercer la juridiction et de lever les redevances du droit ducal. 6. Sous les premiers Piasts, les paysans-possesseurs n’obéissaient qu'à la monarchie, et pour les subordonner à un seigneur, le prince devrait céder à celui-ci une part des prérogatives du droit ducal. C'était le principe d’immunité. Or, l'imminité rencontrait à époque des fortes résistances au sein du groupe dirigeant qui puisait des charges du droit ducal la plupart de ses revenus. Au début du XIIe siècle les évêques ont réussi de surmonter ces résistances moyennant l'institution de castellania ecclesiae. Dans un district administratif qu'on supprimait pour quelque raison, le duc confiait à l’évêché le pouvoir de châtelain sur une bonne partie des rustici ducis. La cour princière y gardait ses revenus et ses prérogatives; l’évêché n'y gagnait apparement que le pouvoir et les revenus incombant normalement aux fonctionnaires du castrum, mais à la différence de ceux-ci, l’Église en avait la jouissance perpétuelle. Par conséquent, la castellania ecclesiae assumait le caractère d'une seigneurie foncière et banale. Les paysans-possesseurs soumis à cette seigneurie devenaient ainsi homines episcopi. On leur réfusait le droit de s'en aller, mais pas encore les autres attributs de la liberté personelle, ni les droits à la terre. Se reférant à ce genre des précedents, il était plus aisé de soumettre ici ou là aux seigneurs ecclésiastiques les paysans-possesseurs moyennant l’octroi de l'immunité économique limitée. Homines ducis jusqu'à présent, ces paysans devenaient désormais homines ecclesiae, parce qu’une partie de leur redevances était destinée une fois pour toujours à l'évêché ou au monastère: les hommes ne pouvaient donc pas s'en aller sans priver l’Église de ce que le prince lui a donné. Selon l'interprétation ecclésiastique devenue bientôt officielle, les hommes, leurs descendants et leur terre faisaient automatiquement objet de ces donations. Au début du siècle un changement significatif de terminologie vient de se produire: le clergé introduit en Pologne la notion savante d'ascripticii. Les documents classent désormais la population paysanne d'Église en deux grandes catégories: ascripticii et liberi. Le droit de s'en aller constituait l'unique critère de cette dichotomie. La notion de liberté s'est par conséquent restreinte aux hommes sans terre: mercenaires, aratores, hospites. Les paysans-possesseurs, considérés désormais non libres, recevaient l'étiquette d'ascripticii au même titre que les esclaves. Cette classification, incononcevable encore au milieu du XIIe siècle, témoigne d'une depréciation de l'image sociale des heredes aux yeux de la classe dirigeante. Or. la distance sociale entre heredes et servi, atténuée dans le cadre de la seigneurie fonciére, n'a quand même pas disparu. Loin de refléter une réalité uniforme, la notion hétérogène d'ascripticii exprimait en revanche un programme, voir une revendication. L'Église considérait tous les ascripticii comme ses homines proprii et réclamait pour eux l'immunité complète, afin de soumettre ses paysans-possesseurs au pouvoir seigneurial aussi exclusif que le pouvoir d'un maître sur son esclave. Ce programme immunitaire, proclamé par les évêques entre 1210 et 1215, réalisé en grande partie entre 1230 et 1255, consolidait les rapports de servage en voie de formation. La plupart des paysans-possesseurs n'obéissait toujours qu'à la monarchie, mais le développement de la seigneurie foncière et du servage mettait en cause leur statut traditionnel. Une donation princière à l'église pouvant les transformer d'un jour à l'autre en ascripticii, on considérait ceux-là, à l'instar des ceux-ci, comme non-libres, homines proprii ducis. L’influence des notions seigneurales coïncidait probablement avec la tendance du pouvoir princier à freiner la mobilité croissante des rustici ducis; à l’époque d'immunités et franchises ce problème devenait important. Mais à la fin du XIIe siècle les paysans-possesseurs transféraient encore librement leur domiciles; la monarchie se contentait de lever les redevances et juger les controverses. Au milieu du XIIIe siècle les princes toléraient encore les transactions d'échange des ténures entre rustici ducis et monastères, et quelques décennies plus tot un texte nous laisse entrevoir la pratique assez courante des ventes et achats; l'interdiction récente d'aliéner et quitter les ténures se heurtait à la vieille coutume. La langue des documents du XIIIe siècle reffietait les tendances nouvelles et le point de vue officiel, surtout celui de l’Église, que ne coïncidait pas forcément avec celui des paysans. En 1292, les ascripticii d’un évêque se déclaraient libres sans nier d’être heredes et homines ecclesiae; ils n'y voyaient rien d’incompatible. La féodalisation du régime au XIIIe siècle entraînait des conséquences contradictoires: le servage et la liberté. L’amélioration d’équippement en bêtes de train, le développement des échanges locaux, l'application de la charrue accumulaient, grâce aux efforts et aux économies réalisées par paysans, les prémisses de l'expansion. Amorcé au début du XIIIe siècle, le grand mouvement des défrichements et des franchises liées au droit teutonique a bientôt pris le dessus sur les tendances qui dégradaient la condition paysanne. L’auteur insiste sur les attitudes mentales de la population rurale favorables à la reception des modèles occidentaux. 7. La monarchie ne pouvant pas fonctionner sans collaboration des opole, un consensus de la population rurale lui était indispensable. Aprés avoir détrui les communautés tribales, l'État devait intégrer la société, paysans compris, dans les cadres politiques nouveaux. Considérée de ce point de vue, la christianisation ne se présente pas uniquement comme un phénomène d’élargissement des horizons mentaux du groupe dirigeant. Certes, la chrétienté s’est substituée d’abord aux structures politiques du culte païen et jusqu’au début du XIIe siècle ne touchait pas aux couches profondes du paganisme enraciné dans la vie quotidienne des campagnes. La nouvelle religion constituait néanmoins un facteur non négligeable d’intégration: les sanctuaires païens, détruits après le „baptême du pays”, symbolisaient les traditions du séparatisme tribal, tandis que l'Église formulait l'idéologie de l'État national. Au moment de sa formation, l'État des Piasts ne pouvait s'appuier sur aucune communauté ethnique préexistante: la langue et la culture ne le distinguaient pas de l’entourage slave, tandis que les traditions d'identité tribale risquaient de faire sauter l’organisme étatique. L'unité de celui-ci ne pouvait pas s'exprimer en termes ethniques tant que le nom de Polans ne désignait qu'une tribu parmi les autres - Mazoviens, Ślężans, Vislans etc. Malgré son origine polane, le groupe dirigeant exprimait d'abord sa propre unité par réference au prince et à la dynastie. Le nom des Polonais réapparut au XIe siècle, désormais comme dénomination d'une communauté nationale en voie de naissance. Ce symbole ethnique de l'unité nouvelle n'exprimait d'abord que l'attitude de l'élite politique restreinte, qui considérait cependant la population indigène du pays comme des conationaux et propageait activement cette notion. L'idéologie nationale trouvait vite l'echo parmi les guerriers; par l’inermédiaire des ceux-ci, et ensuite par l'entremise du clergé, les notions ethniques nouvelles pénétraient lentement le monde paysan. Aux XIIe — XIIIe siècles les paysans silesiens n'employaient plus les dénominations des Slaves ou des Ślężans, mais celle des Polonais pour se distinguer des colons allemands. Ce germe modeste de la conscience nationale était un symptôme d'intégration sociale réalisée dans l'État des premiers Piasts et à la fois un facteur de survie, qui contribua à la reconstitution de l’État national après un siècle et demi de son morcellement en duchés régionaux.
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Książka
    Tytuł:
    Bronisław Geremek – history and experience
    Autorzy:
    Modzelewski, Karol
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/703262.pdf
    Data publikacji:
    2008
    Wydawca:
    Polska Akademia Nauk. Czytelnia Czasopism PAN
    Tematy:
    Bronisław Geremek
    medievel history
    political activity
    Opis:
    The article illuminates the profile of Bronisław Geremek as a great historian and politician.
    Źródło:
    Nauka; 2008, 3
    1231-8515
    Pojawia się w:
    Nauka
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Three kinds of historiography
    Autorzy:
    Modzelewski, Karol
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/703360.pdf
    Data publikacji:
    2009
    Wydawca:
    Polska Akademia Nauk. Czytelnia Czasopism PAN
    Tematy:
    kinds of historiography
    judging historiography
    positivistic historiography
    anthropological historiography
    Opis:
    Three kinds of historiography and the process of their development throughout the course of history are described in the paper. The first of them, known as long back as in antiquity, is the judging historiography. According to the Latin maxim historia vitae magistra, its objective is to provide the contemporaries with moral instructions through the assessment of past events. Following this one is the positivistic historiography that arose during the 19th century. It is meant to reconstruct the past as it was, with no evaluation. In this approach the possibility of an absolute objectivity is assumed, presenting sheer facts instead of judgments. The third kind – that is the anthropological historiography – was developed in the 20th century, as the possibility of avoiding judgments in the historiographical discourse, has been questioned. Even presenting irrefutable facts includes some method of information selection and thus is based on an assessment of importance that implies an axiology. The anthropological historiography relinquishes the judgment as well as objectivity and instead it chooses to comprehend past societies in the way of empathetic interpretation of human actions: positivistic method of source criticism needs to be enhanced with deciphering the communication code to which the source belongs.
    Źródło:
    Nauka; 2009, 2
    1231-8515
    Pojawia się w:
    Nauka
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Kto postrzygł Siemowita? Słowiańscy dioskurowie w micie dynastycznym Piastów
    Autorzy:
    Modzelewski, Karol
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/602601.pdf
    Data publikacji:
    2017
    Wydawca:
    Polska Akademia Nauk. Instytut Historii im. Tadeusza Manteuffla PAN w Warszawie
    Tematy:
    mit dynastyczny Piastów
    religia pogańska
    Słowianie
    słowiańscy dioskurowie
    Aświnowie
    transfer kulturowy
    dynastic myth of the Piasts
    pagan religion
    Slavs
    Slavonic Dioscuri
    Ashvins
    transfer of culture
    Opis:
    Na porównawczym tle średniowiecznych mitów początku rozmaitych ludów średniowiecznej Europy autor przeprowadza analizę mitu dynastycznego Piastów. Analiza ta prowadzi do wniosku, że dwaj tajemniczy przybysze, którzy w chacie Piasta dokonali cudownego rozmnożenia piwa i wieprzowiny, a następnie postrzygli syna Piasta, nadali mu imię Siemowit (pan rodu) i przez ten obrzęd usynowili pierwszego władcę Polan oraz całą piastowską dynastię – byli słowiańską odmianą dioskurycznych boskich bliźniąt. Against a comparative background of medieval myths of the origins of peoples in medieval Europe, the author performs an analysis of the dynastic myth of the Piasts. The analysis leads him to the conclusion that two mysterious strangers who in Piast’s hut performed a miraculous multiplication of beer and pork, and then a ritual cutting of hair of Piast’s son whom they named Siemowit (meaning the ruler or master of the family) and through this ceremony took him as their own son thus establishing a special link between themselves and the whole Piasts’ dynasty – were a Slavonic version of the divine twin brothers, the Dioscuri.
    Źródło:
    Kwartalnik Historyczny; 2017, 124, 4
    0023-5903
    Pojawia się w:
    Kwartalnik Historyczny
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Przełom antypozytywistyczny i strukturalizm w Mitologii Słowian Aleksandra Gieysztora
    Autorzy:
    Modzelewski, Karol
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/1900605.pdf
    Data publikacji:
    2021-09-30
    Wydawca:
    Wydawnictwo Adam Marszałek
    Tematy:
    wczesnośredniowieczna Słowiańszczyzna
    religia Słowian
    mitologia Słowian
    Piastowie
    dziejopisarstwo wczesnośredniowieczne
    Aleksander Gieysztor (1916-1999)
    early medieval Slavs
    religion of the Slavs
    mythology of the Slavs
    Piasts
    early medieval chronicle writing
    Opis:
    The first part of the article is devoted to a discussion of Aleksander Gieysztor’s research on the religion and mythology of the Slavs. It discusses the sources of his inspiration (among others the works of Georges Dumézil on the original beliefs and mythology of the Indo-European peoples, the Romans and the Germans; the Parisian ‘Annales’ school) and the achieved results, e.g., the reconstruction of the pantheon of the original Slavic deities. In the second part of the paper, the author reinterprets Gallus Anonymous’ account of the founding of the Piast dynasty.
    Źródło:
    Historia Slavorum Occidentis; 2021, 3 (30); 278-297
    2084-1213
    Pojawia się w:
    Historia Slavorum Occidentis
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Polska Ludowa
    Modzelewski - Werblan. Polska Ludowa
    Autorzy:
    Modzelewski, Karol (1937-2019).
    Współwytwórcy:
    Werblan, Andrzej (1924- ). Wywiad
    Walenciak, Robert. Wywiad
    Państwowe Wydawnictwo "Iskry" (Warszawa). Wydawca
    Data publikacji:
    2017
    Wydawca:
    Warszawa : Iskry
    Tematy:
    Modzelewski, Karol (1937-2019)
    Werblan, Andrzej (1924- ).
    Komitet Centralny PZPR
    Opozycja polityczna legalna
    Opozycja polityczna nielegalna
    Literatura polska
    Polityka
    Publicystyka
    Opis:
    Pełne nazwy autorów na stronie 5.
    Indeks.
    Dostawca treści:
    Bibliografia CBW
    Książka
    Tytuł:
    Świetlane jutro, którego nie było
    Autorzy:
    Kuroń, Jacek.
    Modzelewski, Karol.
    Powiązania:
    Gazeta Wyborcza 2001, nr 252. Dod. "Gazeta Świąteczna", s. 10-15
    Współwytwórcy:
    Kalicki, Włodzimierz (1955- ). Opracowanie
    Data publikacji:
    2001
    Tematy:
    NSZZ "Solidarność"
    Socjalizm (ideologia i ruch społ.) Polska 19-20 w.
    Rewolucja 1905 roku
    Polityka
    Ruchy społeczne
    Związki zawodowe
    Opis:
    Dzieje polskiej lewicy a historia "Solidarności".
    Fot.
    Dostawca treści:
    Bibliografia CBW
    Artykuł
    Tytuł:
    Dekada przełomu : polska lewica opozycyjna 1968-1980 : od demokracji robotniczej do narodowego paternalizmu
    Polska lewica opozycyjna 1968-1980 : od demokracji robotniczej do narodowego paternalizmu
    Autorzy:
    Siermiński, Michał.
    Współwytwórcy:
    Kowalewski, Zbigniew Marcin (1943- ). Posłowie
    Instytut Wydawniczy "Książka i Prasa". Wydawca
    Data publikacji:
    2016
    Wydawca:
    Warszawa : Instytut Wydawniczy Książka i Prasa
    Tematy:
    Kołakowski, Leszek (1927-2009)
    Kuroń, Jacek (1934-2004)
    Michnik, Adam (1946- )
    Modzelewski, Karol (1937-2019)
    Marzec 1968 (Polska)
    Polityka wewnętrzna
    Partie polityczne
    Lewica (politologia)
    Opis:
    Bibliogr. s. 353-[359].
    Dostawca treści:
    Bibliografia CBW
    Książka
    Tytuł:
    Recenzja: Karol Modzelewski, Zajeździmy kobyłę historii. Wyznania poobijanego jeźdźca, Warszawa 2013, ss. 438.
    Autorzy:
    Sielezin, Jan Ryszard
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/647549.pdf
    Data publikacji:
    2016
    Wydawca:
    Uniwersytet Marii Curie-Skłodowskiej. Wydawnictwo Uniwersytetu Marii Curie-Skłodowskiej
    Źródło:
    Annales Universitatis Mariae Curie-Skłodowska, sectio K – Politologia; 2016, 23, 2
    1428-9512
    2300-7567
    Pojawia się w:
    Annales Universitatis Mariae Curie-Skłodowska, sectio K – Politologia
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    „List do Partii” Jacka Kuronia i Karola Modzelewskiego – uwarunkowania wykorzystania we współczesnej edukacji historycznej
    The conditions of using Jacek Kuroń and Karol Modzelewski’s Letter to the Party in contemporary historical education
    Autorzy:
    Brynkus, Józef
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/27312240.pdf
    Data publikacji:
    2023
    Wydawca:
    Uniwersytet Komisji Edukacji Narodowej w Krakowie
    Tematy:
    List otwarty do Partii
    Kuroń Jacek
    Modzelewski Karol
    edukacja historyczna
    źródło historyczne
    podręczniki do nauczania historii
    trockizm
    rewizjonizm
    Polska Zjednoczona Partia Robotnicza
    Open letter to the Party
    Jacek Kuroń
    Karol Modzelewski
    history education
    historical source
    history textbooks
    Trotskyism
    revisionism
    Polish United Workers’ Party
    Opis:
     „List do Partii” Jacka Kuronia i Karola Modzelewskiego pojawia się w podręcznikach historii od niedawna i przedstawia się go jako pierwszy otwarty protest polskich intelektualistów przeciw nadużyciom komunistycznego systemu. Już takie interpretacyjne osadzenie tego dokumentu stwarza fałszywe wrażenie, że sam komunizm był dobrym rozwiązaniem, a zło wynikało z tego, że jego reguł nie przestrzegano. Opracowania Kuronia i Modzelewskiego historiograficznego, historiozoficznego i politycznego znaczenia nabiera dopiero po latach pod wpływem lewicowej jego interpretacji. Pomija się w niej jego trockistowski i rewizjonistyczny w stosunku do komunistycznej ideologii charakter. Niestety uczniowie dostają do poznania gotową jego interpretację, która nie pozwala im na zrozumienie tego. A to, że wzmianka o nim znajduje się w szkolnej książce, stwarza złudne wrażenie, że był on istotnym elementem antykomunistycznego oporu. A tak nie było. Za sprawą umieszczenia go w nauczaniu historii próbuje się także dowartościować ich autorów, a także zbagatelizować ich wcześniejsze zaangażowanie do budowę komunizmu w Polsce.  
    The Open Letter to the Party by Jacek Kuroń and Karol Modzelewski has appeared in history textbooks only recently and has been presented as the first open protest of Polish intellectuals against the abuse of the Communist system. Such an interpretation of the document creates a false impression that Communism was indeed a good solution and all its evil was the consequence of the fact that its rules were not adhered to. Kuroń and Modzelewski’s manifesto had been known for many years before it finally gained historiographic, historiosophical and political significance. This was largely due to the influence of its leftist interpretation, which ignores its Trotskyist and revisionist character in relation to the communist ideology. Unfortunately, since students are presented with a ready interpretation of the text, they are unable to understand it properly. The fact that the letter is mentioned in school textbooks creates an illusion that it was an important element of the anti‐communist resistance; however, this is not what actually happened. Including the text in the history curriculum aims at not only appreciating its authors but also downplaying their earlier engagement in building Communism in Poland.
    Źródło:
    Res Gestae. Czasopismo Historyczne; 2023, 16; 219-236
    2450-4475
    Pojawia się w:
    Res Gestae. Czasopismo Historyczne
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Karol Modzelewski, Andrzej Werblan, Polska Ludowa. Modzelewski, Werblan; rozmawia Robert Walenciak, wyd. Iskry, Warszawa 2017, ss. 541
    Autorzy:
    Eisler, Jerzy
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/1431947.pdf
    Data publikacji:
    2020-06-26
    Wydawca:
    Ośrodek Pamięć i Przyszłość
    Źródło:
    Wrocławski Rocznik Historii Mówionej; 2019, 9; 277-282
    2719-7522
    2084-0578
    Pojawia się w:
    Wrocławski Rocznik Historii Mówionej
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Naukowa przyzwoitość i tradycje polskiej lewicy. Kilka zasadniczych uwag na temat książki Michała Siermińskiego Dekada przełomu. Polska lewica opozycyjna 1968–1980. Od demokracji robotniczej do narodowego paternalizmu
    Autorzy:
    Ciążela, Andrzej
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/462385.pdf
    Data publikacji:
    2016
    Wydawca:
    Uniwersytet Opolski
    Tematy:
    leninizm
    Polska Rzeczpospolita Ludowa
    Jacek Kuroń
    Karol Modzelewski
    Leszek Kołakowski
    Leninism
    People’s Republic of Poland
    Opis:
    Celem artykułu jest dogłębna analiza książki Michała Siermińskiego o tzw. lewicy opozycyjnej epoki realnego socjalizmu lat 1968–1980, w tym jej „Posłowia” autorstwa Zbigniewa Marcina Kowalewskiego. Autor zwraca uwagę na nader wątpliwe pod względem naukowym i etycznym kwestie, które stawiają pod znakiem zapytania wartość książki. Wedle autora, książka ma rozliczne mankamenty, m.in. warsztatowe. Krytykuje on jej nacechowanie ideologiczne, pokrewne neotrockizmowi, abstrahującymi od realiów geopolitycznych zimnej wojny i międzynarodowych zmagań między komunizmem a kapitalizmem. Słabością opisywanej pracy jest niedostrzeganie historycznych uwarunkowań realnego socjalizmu w państw komunistycznych/socjalistycznych.
    Aim of this article is close reading of the Michał Siermiński’s book on so-called left-wing opposition during real socialism period in the years 1968–1980, and its „Afterword” by Zbigniew Marcin Kowalewski). Author claims, that value of the book is very dubious – as in research aspect as in academic ethics aspect, and scientific technique. Author is focused on ideological dimension of Siermiński’s and Kowalewski’s work, their neo- Trotskyist skew, lack of understanding of the geopolitical reality of the Cold War and international competition between communism and capitalism. Other weakness of the book is not recognizing historical existentional circumstances of communist/socialist countries.
    Źródło:
    Studia Krytyczne/ Critical Studies; 2016, 3; 169-195
    2450-9078
    Pojawia się w:
    Studia Krytyczne/ Critical Studies
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    W przededniu Wielkiej Zmiany. Wybór modelu społeczno-gospodarczego Polski w świetle relacji wybranych uczestników dyskusji wokół przemian gospodarczych (perspektywa jesieni 1989 r.). Zarys problematyki
    On the Eve of the Great Change. Selection of the Socio-Economic Model of Poland in Relations of Selected Participants in the Discussion on Economic Changes (Perspective of Autumn 1989). An Outline of the Subject Matter
    Autorzy:
    Brzuszczak, Przemysław
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/33765929.pdf
    Data publikacji:
    2022
    Wydawca:
    Uniwersytet Marii Curie-Skłodowskiej. Wydawnictwo Uniwersytetu Marii Curie-Skłodowskiej
    Tematy:
    Leszek Balcerowicz
    Waldemar Kuczyński
    Tadeusz Mazowiecki
    socio-economic model
    Karol Modzelewski
    Balcerowicz Plan
    Mieczysław F. Rakowski
    Jeffrey D. Sachs
    model społeczno-gospodarczy
    plan Balcerowicza
    Opis:
    Artykuł podejmuje problematykę wyboru modelu społeczno-gospodarczego Polski z perspektywy jesieni 1989 r., widzianą oczami wybranych uczestników dyskusji wokół przemian gospodarczych. W ostatnich latach na polskim rynku wydawniczym ukazało się wiele literatury wspomnieniowej (m.in. Władysław Baka, Leszek Balcerowicz, Ryszard Bugaj, Janusz Grzelak, Aleksander Hall, Tadeusz Kowalik, Karol Modzelewski, Janusz Reykowski, Henryk Samsonowicz, Andrzej Wielowieyski) obejmującej także newralgiczny okres tuż po powołaniu rządu Tadeusza Mazowieckiego, kiedy to kształtował się tzw. plan Balcerowicza, z niemałym udziałem międzynarodowych instytucji gospodarczych. Wespół z pochodzącymi z lat dziewięćdziesiątych memuarami aktorów tamtych wydarzeń (m.in. Izabella Cywińska, Bronisław Geremek, Waldemar Kuczyński, Jacek Kuroń, Mieczysław F. Rakowski) wyznacza ona interesującą panoramę zapatrywań na kierunek przeobrażeń gospodarczych u progu transformacji systemowej.We wspomnieniach tych zdumiewa nieco otwartość, z jaką niektórzy ówcześni politycy i liderzy opinii przyznawali, że zupełnie nie orientowali się, za czym się tak naprawdę opowiadają, przyjmując proponowany pakiet reform. Słabemu rozeznaniu w zawartości projektów przemian wolnorynkowych towarzyszyła nierzadko, niemająca najzwyczajniej zakotwiczenia w wiedzy ekonomicznej, ich idealizacja, połączona z arbitralnie formułowanymi ocenami. Za pewien paradoks należy uznać, jak duży rozdźwięk nastąpił między deklaracjami Tadeusza Mazowieckiego o przywiązaniu do idei społecznej gospodarki rynkowej, czy też między niewątpliwie głównie robotniczym charakterem ogólnonarodowej rewolucji z 1980 r., a intensywnie wolnorynkowym profilem przemian społeczno-gospodarczych, jakie zaszły po bezkrwawym przewrocie w 1989 r.
    The paper discusses the subject matter of selecting the socio-economic model of Poland from the perspective of the autumn of 1989, as viewed by selected participants in the discussion on economic changes. In the recent years, on the Polish publishing market a lot of recollective literature (i.a. Władysław Baka, Leszek Balcerowicz, Ryszard Bugaj, Janusz Grzelak, Aleksander Hall, Tadeusz Kowalik, Karol Modzelewski, Janusz Reykowski, Henryk Samsonowicz, Andrzej Wielowieyski) has been published discussing the crucial period following the establishment of T. Mazowiecki’s government, when the so-called Balcerowicz’s plan was being developed, with a significant participation of international economic institutions. Together with memoirs of the actors of past events from the nineties (i.a. Izabella Cywińska, Bronisław Geremek, Waldemar Kuczyński, Jacek Kuroń, Mieczysław F. Rakowski), it presents an interesting panorama of beliefs concerning the direction of economic transformations on the threshold of systemic transformation.What is a little surprising about these memoirs is openness with which some of the then politicians and opinion leaders admitted that they had been completely unaware of what they had exactly supported and accepted the proposed package of reforms. The insufficient understanding of the contents of free market changes’ projects was often accompanied by idealization thereof that was simply not based on the economic knowledge and was combined with arbitrarily made assessments. The massive discord between declarations made by T. Mazowiecki on the attachment to the idea of social market economy or between undoubtedly mainly working-class nature of the all-nation revolution of 1980 and the intensively free market profile of socio-economic transformations that took place after the bloodless coup in 1989, should be considered a certain paradox.
    Źródło:
    Res Historica; 2022, 53; 631-648
    2082-6060
    Pojawia się w:
    Res Historica
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Determinants of audit fees: Evidence from Poland
    Autorzy:
    Rewczuk, Karol
    Modzelewski, Piotr
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/1356608.pdf
    Data publikacji:
    2020-08-26
    Wydawca:
    Uniwersytet Warszawski. Wydział Nauk Ekonomicznych
    Tematy:
    audit fee
    statutory auditor
    accounting
    Warsaw Stock Exchange
    Opis:
    Unlike many studies concerning audit fees in Western Europe or the United States, literature concerning this kind of research is very limited in Central and Eastern Europe. This study aimed to show what factors shape audit fees in Poland. It was conducted based on data collected from the financial statements of 111 companies listed on the Warsaw Stock Exchange in 2018. The study used a linear regression model to verify the determinants of audit fees. The research results indicate a positive relationship between audit fees and company size, measures of complexity (in addition to the ratio of inventories and receivables to total assets) and the fact that a company is audited by the ‘Big Four’ accounting firms.
    Źródło:
    Central European Economic Journal; 2019, 6, 53; 323 - 336
    2543-6821
    Pojawia się w:
    Central European Economic Journal
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Dopuszczalność uczestnictwa spółki z o.o. w organizacji w transakcji wymiany udziałów w rozumieniu przepisów ustawy o podatku dochodowym od osób fizycznych w świetle judykatury
    Admissibility of participation of the limited liability company in organisation in the transaction of the exchange of shares according to the act of personal income tax in view of judicature
    Autorzy:
    Modzelewski, Witold
    Siłuch, Kamil
    Wadełek, Karol
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/1787731.pdf
    Data publikacji:
    2021-02-26
    Wydawca:
    Instytut Studiów Podatkowych Modzelewski i wspólnicy
    Tematy:
    podatek dochodowy od osób fizycznych
    wymiana udziałów
    spółka z o.o. w organizacji
    personal income tax
    exchange of shares
    limited liability company in organisation
    Opis:
    Przedmiotem artykułu jest judykatura sądów administracyjnych oraz analiza przepisów ustawy z dnia 26 lipca 1991 r. o podatku dochodowym od osób fizycznych w zakresie transakcji wymiany udziałów w przypadku spółki z o.o. w organizacji. Naczelny Sąd Administracyjny sformułował tezę, że transakcja wymiany udziałów, w której uczestniczy spółka z o.o. w organizacji, powinna podlegać opodatkowaniu, co nie znajduje uzasadnienia na gruncie obowiązujących przepisów.
    The subject of the article is the judicature of administrative courts and the analysis of the regulations within the act of the personal income tax in the transaction of the exchange of shares in case of the limited liability company in organisation. The Supreme Administrative Court formulated the thesis that the transaction of the exchange of shares in which the limited company in organisation participates should be taxed which cannot be justified on the basis of the current regulations.
    Źródło:
    Doradztwo Podatkowe Biuletyn Instytutu Studiów Podatkowych; 2021, 2(294); 32-35
    1427-2008
    2449-7584
    Pojawia się w:
    Doradztwo Podatkowe Biuletyn Instytutu Studiów Podatkowych
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Zastosowanie konstytucyjnej zasady określoności ustawy podatkowej do podstawy opodatkowania podatkiem od towarów i usług w przypadku zwrotu akcyzy i opłaty paliwowej w związku ze świadczeniem usług przez zarejestrowanego odbiorcę
    Application of the constitutional principle of specificity of tax legal act in relation to tax base of the value added tax in case of refund of excise tax and fuel duty related to supply of services by a registered consignee
    Autorzy:
    Modzelewski, Witold
    Siłuch, Kamil
    Wadełek, Karol
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/28761685.pdf
    Data publikacji:
    2021-09-27
    Wydawca:
    Instytut Studiów Podatkowych Modzelewski i wspólnicy
    Tematy:
    podatek od towarów i usług
    VAT
    podstawa opodatkowania
    zasada określoności ustawy podatkowej
    akcyza
    opłata paliwowa
    zarejestrowany odbiorca
    value added tax
    tax base
    constitutional principle of specificity of tax legal act
    excise tax
    registered consignee
    fuel duty
    Opis:
    Przedmiotem artykułu jest analiza przepisów ustawy z dnia 11 marca 2004 r. o podatku od towarów i usług1 dotyczących podstawy opodatkowania w świetle konstytucyjnej zasady określoności ustawy podatkowej w przypadku otrzymania przez usługodawcę kwoty zwrotu wydatku z tytułu akcyzy i opłaty paliwowej od właścicieli towarów będących przedmiotem usługi.
    The subject of the article is the analysis of the provisions contained in the act of value added tax concerning a tax base in view of the constitutional principle of specificity of a tax legal act in case of refund of excise tax and fuel duty done by the owner of the goods involved in a service.
    Źródło:
    Doradztwo Podatkowe Biuletyn Instytutu Studiów Podatkowych; 2021, 9(301); 35-39
    1427-2008
    2449-7584
    Pojawia się w:
    Doradztwo Podatkowe Biuletyn Instytutu Studiów Podatkowych
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
    Tytuł:
    Dodatkowe zobowiązanie podatkowe w rozumieniu ustawy o podatku od towarów i usług w świetle zasady proporcjonalności
    The addtional tax liability within the meaning of the value added tax act in the light of the principle of proportionality
    Autorzy:
    Wadełek, Karol
    Powiązania:
    https://bibliotekanauki.pl/articles/28762057.pdf
    Data publikacji:
    2022-05-31
    Wydawca:
    Instytut Studiów Podatkowych Modzelewski i wspólnicy
    Tematy:
    podatek od towarów i usług
    VAT
    dodatkowe zobowiązanie podatkowe
    zasada proporcjonalności
    value added tax
    additional tax liability
    principle of proportionality
    Opis:
    Przedmiotem niniejszego artykułu jest analiza przepisów dotyczących dodatkowego zobowiązania podatkowego w podatku od towarów i usług przez pryzmat zasady proporcjonalności. W tym celu przybliżono istotę zasady proporcjonalności oraz instytucji dodatkowego zobowiązania podatkowego w podatku od towarów i usług oraz przedstawiono wpływ zasady proporcjonalności na rekonstrukcję normy prawnej przy ustalaniu przez organ podatkowy dodatkowego zobowiązania podatkowego w podatku od towarów i usług.
    The subject of the article is the analysis of the legal provisions concerning the additional tax liability in the value added tax in the light of the principle of proportionality. Therefore, the substance of the principle of proportionality and the institution of the additional tax liability in the value added tax were introduced in order to present the impact of the principle of proportionality while imposing the a dditional tax liability by the tax authority.
    Źródło:
    Doradztwo Podatkowe Biuletyn Instytutu Studiów Podatkowych; 2022, 5(309); 34-38
    1427-2008
    2449-7584
    Pojawia się w:
    Doradztwo Podatkowe Biuletyn Instytutu Studiów Podatkowych
    Dostawca treści:
    Biblioteka Nauki
    Artykuł
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