- Tytuł:
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Ewidencja zabytków ruchomych w Polsce : stan, potrzeby, perspektywy
INVENTAIRE DES RICHESSES D’ART MOBILIÈRES ENPOLOGNE. ÉTAT, BESOINS, VISÉES - Autorzy:
- Krzyżanowski, Lech
- Powiązania:
- https://bibliotekanauki.pl/articles/535292.pdf
- Data publikacji:
- 1968
- Wydawca:
- Narodowy Instytut Dziedzictwa
- Tematy:
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inwentaryzacja zabytków
katalog zabytków sztuki
ewidencja zabytków ruchomych
mała karta zabytków ruchomych
karta ewidencji zabytku - Opis:
- Lliinventaire des richesses d’a r t mobilières réalisé par les services de la Conservation des monuments historiques constitue l’objet du présent article. Cet in ventaire est réalisé indépendamment de la publication permanente „Catalogue des (Monuments d’A rt en Pologne” (Institut de l’A rt Polonais près l’Académie des Sciences à Varsovie). 'Les informations contenues dans le „Catalogue” susmentionné, malgré leur valeur réelle, ne peuvent forcément suffire aux besoins des services de conservation tels que: Office des Musées et de la Protection des Monuments près du Ministère de la Culture et des Arts, conservateurs des voïevodies e t conservateurs des grands centres urbains. Pour cette raison les travaux d ’enregistrement ont été entrepris. L’enregistrement dés richesses d’a rt mobilières initié en 1948 sur des fiches spéciales n ’apporta point les résultats escomptés. Parmi les causes de cet insuccès il faut mentionner le manque de personnel pouvant réaliser ce travail, le manque de dispositifs appropriés et surtout la nécessité de diriger tout l’effort en premier lieu pour sauvegarder les monuments d’architecture tombant en ruine ou endommagés au cours des hostilités. En 1961, l ’Office des Musées et de la Protection des Monuments près du Ministère de la Culture et des Arts en trep rit de nouveau d’établir l’inventaire des richesses d ’art mobilières en Pologne. Un nouveau modèle de fiche fu t élaboré. Dûment remplie cette fiche présenterait un matériel d’information substentiel, nécessaire aussi bien pour l’entreprise des tra vaux de conservation que pour les recherches scientifiques dans le domaine de l’histoire de l’art. La fiche de l’inventaire actuellement en vigueur pour les biens culturels meubles contient les rubriques suivantes: 1. Définition de l’objet. 2. Matériel et technique. 3. Style. 4. Origines. 5. Auteur, école, atelier. 6. Dimensions: hauteur, largeur, longueur. 7. Nombre. 8. Historique. 9. Description de l’objet, signatures, inscriptions, photographie 6X9 (il est admis et même indiqué d’avoir d’autres photographies annexées). 10. Sources e t bibliographie. 11. Localité, district, commune, voïevodie. 12. Lieu de dépôt. '13. Propriétaire et son adresse actuelle. 14. Moyens d’y accéder (par ex. où se trouve la clef du magasin, etc.). 15. Date d’enregistrement et no. de l’inventaire. 16. Actes. 17. Iconographie et négatifs phothographiques. 18. Etat de conservation et besoins de conservation, date et nom de la personne qui (l’inscrit sur le fichier. 19. Les interventions des conservateurs effectuées, durée, exécuteur. 20. Remarques. 21. Nom et prénom de la personne qui étab lit la fiche. 22. Date du contrôle et nom du contrôleur. L’enregistrement concerne tous les biens culturels meubles se trouvant en dehors des collections e t des musées. On a donné une large portée à la notion du bien culturel meuble — outre les objets historiques types elle concerne non seulement les peintures murales et les stucs mais aussi les parquets, les détails architecturaux sculptés, les portails, etc. Chaque fiche est remplie en deux exemplaires dont l’un reste dans le fichier du Conservateur de la voïevodie ou de la ville. L’autre fiche est envoyée au Dossier Central des biens culturels meubles au Centre de Documentation des Monuments Historiques à Varsovie. Les travaux d’enregistrement continuent. Le contrôle de leur réalisation incombe non seulement aux o rganismes te rrito riau x du service de conservation mais aussi au Centre de Documentation des Monuments Historiques. Le Centre exerce ce contrôle su r place, et il rédige des opinions concernant le m a térie l qui lui est envoyé. Il influe également su r le choix des travailleurs qui s ’occupent de l’enregisitreiment sur place. Les frais de cette en trep rise sont couverts en principe par l’Office des Musées e t de la Protection des Monuments. Les Conservateurs te rrito riau x prennent à leur charge 30% de ces frais. Ju sq u ’à la fin de l’année 1967 on a établi 77.000 fiches du répertoire ce qui ne répond pas au nombre des richesses d’art mobilières car pour les oeuvres identiques (par. ex. complet de chaises, des lampadaires, etc.) on établit une seule fiche en ma rq u an t dans la rubrique correspondante le nombre des oeuvres considérées. En 11969 les travaux dans la plupart des voïevodies seront terminés ce qui perme ttra d ’accélérer les trav au x concernant les terrains pour lesquels des Catalogues de Monuments Historiques ont été déjà élaborés. L ’on a droit de supposer qu’en 1971—72 le répertoire se ra réalisé et alors le Dossier Central des richesses d’a rt mobilières comptera 120 à 130.090 fiches dans son fichier. Au cours des travaux d’enregistrement on procède à la première classification des monuments rép a rtis selon 3 catégories — les oeuvres pouvant rep ré sen te r l’a rt polonais su r le plan mondial, les oeuvres d’importance nationale e t les oeuvres ayant une valeur locale. Pour le groupe III (valeur locale) Гоп ne remplit que partiellement la fiche notamment les rubrique s no. 1, 3, 4, 5, 7, 10, 11, 12, 18, 21. Les fiches remplies de cette façon constituent ce qu’on appelle des „cartes d’adresse” et demandent un trav a il limité donc sont beaucoup moins chères à rédiger. Dans la dernière phase des trav au x d’enregistrement sur le territoire de chaque voïevodie une commission de spécialistes est créée. Elle effectue le contrôle des fiches et elle propose des suggestions de classement selon les 3 catégories susmentionnées en accord avec le Conservateur de voïevodie soit de la ville. Lorsque le répe rtoire concernant la majorité des voïevodies sera terminé, une Commission de Classement Centrale sera créée, groupant les spécialistes les plus éminents de diverses disciplines de l'histoire de l’art. Ils procéderont au classement des biens culturels dans chaque domaine (en particulier — orfèvrerie, mobilier, tissus, etc.). Ainsi se ra établi un relevé des biens culturels de la plus haute valeur dans un domaine donné, sur tout le territoire de notre pays. Déjà au jourd’hui, on établit un dossier spécial, séparé, concernant les oeuvres d’orfèvrerie et les orfèvres, au Centre de la Documentation des Monuments H istoriques. Le fait d’avoir un dossier des richesses d’a rt mobilières à leu r portée permet aux services de conservation de délivrer des attestations légales indiquant que lé dit objet a été reconnu comme bien culturel. Ce dossier constitue aussi la base de l’élaboration des plans de conservation des monuments historiques et de ce fa it il réalise les motions essentielles du Service de Conservation. Le Dossier Central des richesses d’art mobilières permet de rédiger une publication d’inventaire s des objets, dont se chargera bientôt le Centre de Documentation des Monuments Historiques. En 1968 un programme de ce genre de publication sera créé et après avoir été soumis à la discussion des organismes intéressés, il sera publié dans la „Protection des Monuments”.
- Źródło:
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Ochrona Zabytków; 1968, 2; 45-49
0029-8247 - Pojawia się w:
- Ochrona Zabytków
- Dostawca treści:
- Biblioteka Nauki