- Tytuł:
-
Czego się bać w baśniach bez duchów i potworów? Rozważania o literackiej baśni francuskiej końca XVII wieku
What to Fear in Fairy Tales Without Ghosts and Monsters? Reflections on the French Literary Fairy Tale of the Late 17th Century
De quoi avoir peur dans les contes de fées sans fantômes ni monstres ? Réflexions sur le conte littéraire français de la fin du XVIIe siècle - Autorzy:
- Kulesza, Monika
- Powiązania:
- https://bibliotekanauki.pl/articles/31339702.pdf
- Data publikacji:
- 2022
- Wydawca:
- Uniwersytet Łódzki. Wydawnictwo Uniwersytetu Łódzkiego
- Tematy:
-
conte littéraire
conte de fées
peur
Bernard
Murat
literary fairy tale
fairy
fear - Opis:
-
Entre 1690 et 1715, un genre nouveau, le conte de fées, devient à la mode en France. Créé par les habituées des salons parisiens, il se distingue du conte populaire. Le monstre du conte moderne est ridiculisé, de sorte que la peur qu’il est censé inspirer est apparente (l’exemple des contes de Madame d’Aulnoy et de Murat). Ensuite, dans deux contes de fées (Le prince rosier de Catherine Bernard et Anguillette de Mme de Murat), j’analyse les peurs et les angoisses qui trouvent leur origine dans la vision pessimiste de l’amour. C’est elle qui lie le conte de fées au roman, genre mondain par excellence. Tous deux sont destinés à transporter le lecteur dans un autre monde, lointain, afin de mieux dépeindre le monde réel. Les contes de fées créent une atmosphère d’anxiété spirituelle qui n’a aucun rapport avec le monde enchanté : aucun pouvoir surnaturel ne peut changer ni la nature humaine, ni la misère à laquelle elle conduit. La forme recherchée et le cadre magique du conte cachent le vrai visage du monde des sentiments.
Between 1690 and 1715, the literary fairy tale, the conte de fées, becomes fashionable in France, created by the regulars of Parisian salons and distinct from the folktale. The monster in the modern fairy tale is ridiculed, so that the fear it is supposed to inspire is apparent (the example of the tales of Madame d’Aulnoy and de Murat). Then, in two fairy tales (Le prince rosier by Catherine Bernard and Anguillette by Mrs de Murat), I analyse fears and anxieties that are rooted in love rather than evil spells. The pessimistic vision of love links the fairy tale with the novel of the late 17th century. Both are meant to transport the reader to another, distant world in order to portray the real world all the better. Contes de fées create an atmosphere of spiritual anxiety that has no connection with the enchanted world: no supernatural powers change human nature and the misery it leads to, and the sophisticated form and magical setting hide the true face of the world of feelings. - Źródło:
-
Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica; 2022, 17, 2; 161-170
1505-9065
2449-8831 - Pojawia się w:
- Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica
- Dostawca treści:
- Biblioteka Nauki