- Tytuł:
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Phraséologie et idiomatologie : deux termes concurrents ou complémentaires?
Phraseology and Idiomatology: Two Competing or Complementary Terms?
Frazeologia oraz idiomatyka: dwa konkurencyjne czy uzupełniające się terminy? - Autorzy:
- González-Rey, Maria Isabel
- Powiązania:
- https://bibliotekanauki.pl/articles/1872689.pdf
- Data publikacji:
- 2021-10-14
- Wydawca:
- Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II. Towarzystwo Naukowe KUL
- Tematy:
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frazeologia
idiomatyka
jednostki frazeologiczne
idiomy
typologie
phraseology
idiomatology
phraseological units
idiotisms
typologies - Opis:
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Les discussions terminologiques à propos des différents éléments dont s’occupe la phraséologie (Thun ; Pilz ; Gläser) ont été abandonnées depuis des années. Et pourtant, la question est loin d’être résolue au niveau non seulement de la dénomination de ces éléments, mais aussi de celui de leur propre nature. En effet, il continue d’exister une profusion de termes selon les cadres théoriques de tout un chacun (expressions figées, phrasèmes, phraséologismes, unités phraséologiques, etc.). Or, face à cette profusion de dénominations et de typologies, le nom du domaine en question n’a eu qu’un seul concurrent depuis que Bally (vol. I) l’a proposé : celui d’idiomatologie (Guiraud), avec sa variante idiomatik en allemand (Burger et Jaksche), et sa traduction idiomatology en anglais (Makkai ; Kavka et Zybert ; Kavka « Compounding » ). Ce constat nous pousse à aller à la recherche d’une explication qui aille au-delà du seul sort aléatoire des mots dans leur consolidation, en retraçant l’histoire de cette concurrence, toute courte qu’elle ait pu être, pour essayer de comprendre les raisons du choix terminologique de Bally et comment ce choix est arrivé à s’imposer. Nous le ferons à travers la comparaison des termes phraséologie et idiotismes et leur coapparition dans deux ouvrages du XIXe siècle (Dupont et Bochet et al.). Cela pourra certainement nous éclairer sur le partage des spécialistes d’aujourd’hui, divisés entre une conception large ou étroite du domaine, avec des typologies plus ou moins inclusives. Mais ce sera surtout l’occasion de réconcilier la phraséologie et l’idiomatologie en tant que domaines complémentaires l’un de l’autre .
Dyskusje terminologiczne na temat różnych elementów poruszanych w zakresie frazeologii (Thun; Pilz; Gläser) zostały porzucone na lata. Jednak kwestia ta jest daleka od rozstrzygnięcia, nie tylko jeśli chodzi o nazewnictwo tych elementów, ale także o ich charakter. W istocie nadal istnieje mnogość terminów (wyrażenia stałe, frazemy, frazeologizmy, jednostki frazeologiczne itp.). Jednak w obliczu tej obfitości wyznań i typologii w ramach dyscypliny zwanej frazeologią, nazwa tej dziedziny miała tylko jednego konkurenta, odkąd zaproponował ją Bally (vol. I): idiomatologie (Guiraud) wraz z tłumaczeniami na niemiecki – idiomatik (Burger i Jaksche) i angielski – idiomatology (Makkai; Kavka i Zybert; Kavka „Compounding”), w języku polskim – idiomatyka. Ta obserwacja skłania nas do poszukiwania wyjaśnienia tego zagadnienia poprzez odtworzenie historii tej rywalizacji, aby spróbować zrozumieć powody, dla których Bally wybrał daną terminologię i sposób, w jaki ten wybór został narzucony. Dokonaliśmy tego, porównując terminy frazeologia i idiomy oraz ich współwystępowanie w dwóch XIX-wiecznych pracach (Dupont oraz Bochet i in.). To z pewnością rzuca światło na współczesny podział według szerokiej lub wąskiej koncepcji dziedziny, z mniej lub bardziej inkluzywnymi typologiami. Przede wszystkim jest jednak okazją do pogodzenia frazeologii i idiomatyki jako dziedzin uzupełniających się. Les discussions terminologiques à propos des différents éléments dont s’occupe la phraséologie (Thun ; Pilz ; Gläser) ont été abandonnées depuis des années. Et pourtant, la question est loin d’être résolue au niveau non seulement de la dénomination de ces éléments, mais aussi de celui de leur propre nature. En effet, il continue d’exister une profusion de termes selon les cadres théoriques de tout un chacun (expressions figées, phrasèmes, phraséologismes, unités phraséologiques, etc.). Or, face à cette profusion de dénominations et de typologies, le nom du domaine en question n’a eu qu’un seul concurrent depuis que Bally (vol. I) l’a proposé : celui d’idiomatologie (Guiraud), avec sa variante idiomatik en allemand (Burger et Jaksche), et sa traduction idiomatology en anglais (Makkai ; Kavka et Zybert ; Kavka « Compounding » ). Ce constat nous pousse à aller à la recherche d’une explication qui aille au-delà du seul sort aléatoire des mots dans leur consolidation, en retraçant l’histoire de cette concurrence, toute courte qu’elle ait pu être, pour essayer de comprendre les raisons du choix terminologique de Bally et comment ce choix est arrivé à s’imposer. Nous le ferons à travers la comparaison des termes phraséologie et idiotismes et leur coapparition dans deux ouvrages du XIXe siècle (Dupont et Bochet et al.). Cela pourra certainement nous éclairer sur le partage des spécialistes d’aujourd’hui, divisés entre une conception large ou étroite du domaine, avec des typologies plus ou moins inclusives. Mais ce sera surtout l’occasion de réconcilier la phraséologie et l’idiomatologie en tant que domaines complémentaires l’un de l’autre .
Terminological discussions about the different elements that are dealt with in phraseology (Thun; Pilz; Gläser) have been abandoned in recent years. Yet the question is far from being resolved, not only as regards the naming of these elements, but also as regards their nature. Indeed, there continues to be a profusion of terms according to everyone’s own theoretical frameworks (fixed expressions, phrasemes, phraseologisms, phraseological units, etc.). However, faced with this profusion of denominations and typologies within the discipline known as phraseology, the name of the field in question has had only one competitor since Bally proposed it: that of idiomatology (Guiraud), with its idiomatik variant in German (Burger et Jaksche), and its idiomatology translation into English (Makkai; Kavka and Zybert; Kavka “Compounding”). This observation prompts us to look for an explanation that goes beyond the mere random fate of words in their consolidation, by retracing the history of this rivalry, however short it may have been, in an attempt to understand the reasons for Bally’s choice of terminology and how this choice came to prevail. We will do this by comparing the terms phraseology and idiotisms and their co-appearance in two 19th century works (Dupont, and Bochet et al.). This will certainly shed light on the division amongst specialists today, who are divided between a broad or narrow conception of the field, with more or less inclusive typologies. Above all, however, it will be an opportunity to reconcile phraseology and idiomatology as complementary fields.. - Źródło:
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Roczniki Humanistyczne; 2021, 69, 8; 17-38
0035-7707 - Pojawia się w:
- Roczniki Humanistyczne
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- Biblioteka Nauki