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Tytuł:
Ruina jako obiekt turystyczny : koncepcja zabezpieczenia i udostępnienia na przykładzie kościoła NMP w Chojnie
CONSERVATION D’UN MONUMENT À L’ÉTAT DE RUINE À DES FINS TOURISTIQUES. CONCEPTION DE PROTECTION ET D’ACCESSIBILITÉ SUR L’EXEMPLE DE L’ÉGLISE NOTRE-DAME À CHOJNA
Autorzy:
Gruszecki, Andrzej
Widawski, Jarosław
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/articles/536753.pdf
Data publikacji:
1965
Wydawca:
Narodowy Instytut Dziedzictwa
Tematy:
kościół NMP w Chojnie
trwała ruina
Henryk Brunsberg
kaplica Mariacka
lizeny
historia kościoła NMP w Chojnie
Chojna
konserwacja ruin
angielska szkoła konserwacji ruin
zabezpieczenie przed wpływami atmosferycznymi
Opis:
Le pro jet présenté dans ce compte-rendu et concernant la conservation de l’Église Notre-Dame à Chojna 'en forme de ruine permanente * constitue une solution-modèle, ayant pour but en même temps de sauver le monument e t de le ren d re accessible aux visites des touristes. Le projet fu t précédé par des recherches scientifiques. Ce sujet a été tra ité déjà avant la guerre dans un article dont l’auteur Voss considérait le bâtiment en question comme unité rep a rtie suivant les époques de sa construction, notamment en p artie orientale consacrée en 1407 et en partie-occidentale terminée en 1459. En résultat des recherches architecturales e t archéologiques effectuées sur pla ce par la Faculté de l’A rchitecture à Varsovie (Chaire de l’Architecture Polonaise) au cours des années 1960—1962 on a prouvé que l’ancienne tour é ta it probablement antérieure au corps principal de l’église et constituait un é lé ment de l’église du XlV-ème siècle connue jusqu’ici uniquement par des notes historiques. L ’église du XVe siècle fu t érigée probablement sur l’emplacement de la précédente dont la tour fu t annexée au nouvel édifice et surélevée d ’un étage au cours de son adaptation. L’église du XVe siècle se range parmi les monuments de haute valeur artistique et son architecture accuse des affinités avec les oeuvres de l’atelier d’Henri Brunsberg dont probablement elle est issue. A la fin du XVe siècle fu t annexée à cette église la chapelle St. Anne. Dans les siècles suivants la toiture de la tour a changé de forme. En 1859/61, après l’écroulement de l’an cienne tour on en éleva une autre à sa place, haute d e 95 m., néogothique, remaniée par suite ein 1932— 1933. Dans la seconde moitié du XIXe siècle l’inté rieu r de l’église fu t également reconstruit et en cet é ta t l’édifice est conservé jusqu’à la seconde guerre mondiale pendant laquelle les voûtes et les toitures fu re n t détruites en grande partie. Les murs quoique endommagés se sont conservés en général ju sq u ’à la corniche du couronnement. É tan t donné que l’église post-conventuelle du voisinage suffisait aux besoins du culte, il n ’y av a it aucune prémisse pour procéder à la reconstruction de l’Église Notre-Dame. Toutefois la haute valeur artistique de ce monument étant reconnue, on n e pouvait le laisser tomber en ruine sans entrep ren d re des mesures de protection. C’est pour cela qu’on adopta, en fin du compte, la solution de sa conservation à l’aspect de ruine en p ro je tan t d ’en ouvrir l’accès aux touristes. Le projet s’allie p a r sa conception à la meilleure des écoles de conservation contemporaines soit d it à l’école anglaise. Ses principes de base fu re n t su ivis de près compte tenu toutefois de certaines modifications nécessitées par des conditions spécifiques de notre climat. Donc, le principe selon lequel les murs ne doivent pas être reconstruits sauf quand l'exige l'é ta t technique de l’ensemble, n ’a pas pu ê tre suivi à la lettre. Le programme prévoyait la reconstruction p artielle des voûtes et des balustrades des tribunes pour ren d re possible les visites des touristes. On appliqua les principes anglais suivants: refection des m u rs e t des mortiers, à la surface; relèvement des planchers à leur niveau primitif; enlèvement des plantes e t de la mousse des murs, pour incruster l’ensemble de la ru in e dans le cadre de la verdure environnante. Dans le projet de l’aménagement des pelouses on introduisit certaines modifications. Compte tenu des difficultés d’en tretien d ’un gazon de verdure sans sentiers on p ro je ta de poser su r le chemin des visiteurs des dalles en béton dont les interstices seraient envahis par la mousse. Ce genre de tro tto ir semble être meilleur que les sentiers de gravier employés p ar les Anglais en prévision d’un trafic touristique animé. Le programme de l’aménagement des plantes hautes en ta n t que décor plastique de la ru in e n ’est qu’un développement de l’école anglaise selon laquelle la conception d ’un fond de verdure de plantes hautes à l'ex térieu r de la ruine ne fu t pas envisagée. Les principes anglais se trouvent complétés p a r un soulignement voulu de la ligne des interventions conservatrices, à l’aide d’un liant distinct ainsi que par une repa rtition d u bâtiment suivant la chronologie de sa construction. L ’attention fu t toutefois portée surtout à la p rép a ra tio n des services e t du mouvement touristique, dont les itinéraires fu re n t élaborés d’avance comme dans le cas des musées. On p ré para pour les touristes des postes de „prise de vue” et, pour g aran tir la continuité du mouvement to u ristique, on projeta deux cages d ’escalier supplémentaires, une en béton armé, l’au tre en acier. Outre les visites touristiques coutumières on a prévu des itinéraires spéciaux pour les historiens de l’a rt et pour les conservateurs. C’est ici que fu re n t e x posés les vestiges concernant la rép a rtitio n chronologique du bâtiment et les procédés de sa conservation. Pour principe général on adopta l’adjonction d’éléments exécutés dans un matériau nouveau de forme différenciée, quoique en harmonie avec le site historique. Comme matériau po u r les éléments nouveaux é tait prévu: le béton armé, la brique en silicate e t le fe r graphie, tandis que les délabrements dans les parties du bâtiment conservées seraient comblés p a r les matériaux récupérés.
Źródło:
Ochrona Zabytków; 1965, 2; 5-22
0029-8247
Pojawia się w:
Ochrona Zabytków
Dostawca treści:
Biblioteka Nauki
Artykuł
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