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Tytuł:
Jeszcze o Roderigu Dermoyenie dostawcy brukselskich tapiserii dla Zygmunta Augusta
Roderigo Dermoyen fournisseur des tapisseries bruxelloises du rei Sigismond Auguste Jagellon
Autorzy:
Szmydki, Ryszard
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/articles/1953698.pdf
Data publikacji:
2005
Wydawca:
Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II. Towarzystwo Naukowe KUL
Tematy:
tapiserie
Roderig Dermoyen
Zygmunt August
tapestry
Sigismund August
Opis:
Durant son règne, Charles Quint fit appel à des lissiers flamands et à des marchands de tapisseries. Ses multiples achats témoignent de sa passion pour les tapisseries. Parmi les tentures achetées, reçues ou commandées par lui-même et en son nom par sa sœur, la reine Marie de Hongrie (1505-1558), l’une des plus belles séries qu'il ait acquises est l’Histoire de Josué. Pourvue à profusion de fils d’or, d’argent et de soie, cette suite comprend huit pièces; elle appartient à la collection du Kunsthistorisches Muséum de Vienne. La marque IGM appliquée sur la tenture de Vienne se rapporte à un atelier de lissiers bruxellois, les Dermoyen (appelés aussi «der Moyen», «van der Moyen» ou «d’Armoyen»), une fameuse manufacture de tapisseries active aux Pays-Bas méridionaux au XVIe siècle. Des conventions commerciales avec Jean Dermoyen nous sont connues par une lettre de Charles Quint aux trésoriers de la Chambre des Comptes de Lille en date du 8 décembre 1544. Ce jour-là l’empereur ordonne aux chefs et commis des Domaines et Finances de payer à Jean Dermoyen la somme de 10 000 livres pour l’achat d’un ensemble de huit tapisseries représentant l’Histoire de Josué. Le paiement devait s’étaler, selon les dispositions du 8 décembre 1544, sur une période de trois ans, et ce grâce aux rentrées de la Chambre des Comptes de Lille. Le 10 décembre, les officiers chargés de la trésorerie paient comptant à Jean Dermoyen la somme de 2 500 livres. Le reste, c’est-à-dire 7 500 livres, était à payer en trois échéances annuelles, la première le 13 octobre 1545. La quittance par laquelle Jean Dermoyen reconnaît avoir reçu, pour la première fois, date du 10 décembre 1544. La réception des tapisseries eut lieu au novembre 1544. L’inventaire de la collection de Charles Quint, en date du 29 novembre 1544, fait déjà mention d’une Histoire de Josué achetée à l’intention de l’empereur par sa sœur, Marie de Hongrie. La deuxième rétribution à Jean Dermoyen pour l'Histoire de Josué a lieu le 28 mars 1545. La facture de paiement par laquelle il reconnaît avoir touché au total 5 000 livres, à cette date, est signée de sa main. Cette fois-ci, Jean Dermoyen appose, outre ses prénom et patronyme, un monogramme dans lequel nous croyons pouvoir lire les lettres majuscules IGM. Celles-ci reflètent de toute évidence les initiales du prénom des deux fondateurs de l’entreprise familiale Dermoyen ou van der Moyen, Jean et Guillaume. Vu que le registre officiel de la corporation des lissiers bruxellois, dans lequel les marques étaient enregistrées, a disparu lors de l’incendie de son siège en 1690, le document de 1545 est un apport précieux pour identifier l’œuvre de Vienne et son auteur. Une note en bas du compte nous apprend en outre que ce paiement le fut par assignation en deux décharges levées sur Claude de la Chapelle le 30 novembre 1545 et sur les fêtes des Pâques en 1546 et 1547. ‘Le paiement à Jean Dermoyen s’échelonna donc de 1544 à 1547. 11 dût y avoir des retards à imputer probablement à des difficultés financières de la cour de Bruxelles A la lumière des instructions de Marie de Hongrie, remises le 1-er juillet 1549 à son trésorier généra], Wolf Haller de Hallerstain, le remboursement de la dette prit plus de temps que prévu. En conséquence de quoi, la régente des Pays-Bas, Marie de Hongrie, décida de dédommager l’atelier Dermoyen. Un don fut ainsi accordé le 1-er juillet 1549 à Jean et Rodrigo Dermoyen. Et le 2 juillet 1549, en paiement extraordinaire ils reçurent des mains de Wolf Haller de Hallerstain une somme supplémentaire de 37 livres, 4 sols et 6 deniers. Il est curieux de constater l'implication de Rodrigo Dermoyen dans cette transaction commerciale avec la cour royale de Bruxelles. Le sigle IGM qui accompagne notre récit n’a jamais été identifié sur base d’un document d’archives précis. Jusqu’à présent on ne pouvait que conjecturer qu’il s’agit d’une marque d'atelier fondé par deux lissiers bruxellois, Jean et Guillaume Dermoyen. Heinrich Gobe! a attribué à tort cette marque à un marchand d’origine vénitienne établi à Bruxelles, Marc Crétif (aussi Cretic, Crété ou de Cretico). Ce dernier réalisa de nombreuses affaires commerciales. La marque IGM a été parfois appliquée de façon inversée, c’est-à-dire en image réfléchie, sur une série de tapisseries flamandes au cours des troisième et quatrième décennies du XVIe siècle, celles des plus prestigieuses tentures bruxelloises. Les lettres IGM figurent aussi sur la tenture Salve Regina, qui fut achetée à Bruxelles par un marchand de Burgos vers 1529-1530 et appartient aujourd’hui à la cathédrale de Palencia, en Espagne. Elles signent également la tapisserie du Triomphe de Pétrarque à Madrid et celle de l'Histoire d’Esther au Museo Nacio- nal de Arte Antiga de Lisbonne. La découverte dans les Archives de Bruxelles du monogramme de Jean et Guillaume Dermoyen permet non seulement de trancher l’épineux problème de l’identification de l’œuvre de Vienne, mais aussi de mieux cerner l’activité de ces représentants de la tapisserie flamande du XVIe siècle. On a récemment suggéré, sans toutefois de preuve décisive, que les douze tapisseries exposées au Louvre et représentant les Chasses dites Maximiliennes ou Chasses de Guise dans la forêt domaniale des ducs de Brabant, pourraient avoir vu le jour dans l’atelier des Dermoyen. Cette suite dessinée entre 1528 et 1532, selon les dires de Karel van Mander par Bernard van Orley pour l’empereur, semble être originale. Depuis que l’on a associé aux Chasses de Maximilien le nom de Guillaume Dermoyen mentionné dans un contrat de 1533. la question se pose évidemment de savoir si la marque appliquée sur les tapisseries du Louvre (l’editio princeps supposée de ce thème) reflète les initiales de ce licier bruxellois. Or le monogramme sur les Chasses de Maximilien présente un W relié par des signes verticaux à un G et flanqué sur la gauche par une lettre majuscule I. Dans l’état actuel de nos connaissances aucun élément ne permet de relier cette marque au nom des lissiers de la famille des Dermoyen. Par contre, nous paraît plausible une identification de ce monogramme avec le nom de Jean Ghieteels (aussi Gheteels, Ghieteets, Cateels et Gattel), proposée à la suite des recherches menées par Paul Alfassa en 1920. Rodrigo Dermoyen fut l’un des fournisseurs principaux du roi de Pologne, Sigismond II Auguste Jagellon (1520-1572). On peut admirer de nos jours cette collection d’une finesse remarquable et d'une richesse exceptionnelle au château royal du Wawel à Cracovie. Les documents relatifs à l'acquisition et la constitution de la collection de Sigismond II Auguste sont extrêmement rares. Quelques sources nous apprennent cependant que le roi de Pologne, dans une lettre du 12 mai 1564, enjoint à Jean Kostka de Stemberk, châtelain de Gdansk et trésorier des terres prussiennes, de payer les arriérés de trois ans de salaire à Rodrigo Dermoyen, au service de la cour polonaise depuis 1561 au moins et habitant alors à Lübeck. Nous savons que ce fils de Guillaume Dermoyen partit pour les Pays Bas en 1564 afin de surveiller le tissage de «cortinae» (tentures) du roi polonais. Il ne tissait donc pas lui- même, mais plaçait des commandes dans des entreprises de tissage. Les documents ne précisent pas davantage les localités visitées par ce courtier de Sigismond II Auguste, ni l’identité des tapisseries apportées des Pays-Bas en Pologne en 1564. Mais cette source importante n'est pas l’unique à nous renseigner sur les achats de Rodrigo Dermoyen pour le roi de Pologne. Un deuxième mandement de Sigismond II Auguste date du 10 août 1566. Le roi charge Jean Kostka de payer à Rodrigo Dermoyen l’importante somme de 1314 florins pour les tapisseries à décor blanc et noir. Or la collection du Wawel, dont l'origine remonte à l’achat des superbes tentures de la Genèse vers 1553 et tissées d’après les cartons de Michel Coxcie de Malines, fut complétée en 1566 par des tentures en grisaille qui pourraient être des tapisseries aux armes de Sigismond II Auguste. Un inventaire dressé en 1573 après la mort du roi révèle qu’elles comptaient 84 pièces. Ces données laissent supposer que l'on fabriquait probablement à Bruxelles des tentures héraldiques à décor blanc et noir. Cette hypothèse s’impose d'autant plus que les rares sources conservées indiquent nettement qu’en 1539 Bernard van Orley participa comme peintre carton- nier à la fabrication d’une suite de six tapisseries commandées par Mencia de Mendoza. Ce travail s'effectua par l’entremise de Marc Crétif dans l’atelier de Guillaume Dermoyen. La mention « una tapiceria blanca y negra » ou « tapizeria de las Muertes » se rapporte aux tapisseries employées pour garnir à partir de 1542 la chapelle de la famille Mendoza à Valence. D’autres peintres bruxellois contemporains décorèrent eux aussi de grandes enseignes et bannières en tissu blanc et noir, avec des armes particulières. Ainsi en est-il du comte de Roggendorff qui commande en 1547 à Jaspar van Conincxloo, surnommé Scernier, une grande enseigne de damas blanc et noir où figurent un cheval enfonçant une barrière avec l’inscription « Au fort le fort » et une croix parsemée de flammes. Jaspar van Conincxloo semble avoir aussi livré d’autres pièces : deux bannières de damas blanc et noir avec les armes du comte de Roggendorff, une cornette de taffetas blanc et noir ornée d'un saint-Christophe et d’une croix rouge également parsemée de flammes. Dans son travail Jaspar van Conincxloo reçut l’aide de trois peintres bruxellois: Gommaert van Orley. descendant du fameux Bernard van Orley. Corneille van Conincxloo appartenant à la famille bien connue des peintres bruxellois van Conincxloo dits Scermer et Marc Imbrecx (Imbrechts). Il semble que certains tapissiers ou marchands de tapisseries, membres de la famille Dermoyen aient émigré à Anvers. C’est le cas notamment de Jean et Rodrigo Dermoyen. Nommés fonctionnaires de la Chambre des Comptes, ils vinrent se fixer de façon définitive à Anvers vers 1548. Or ce sont leurs noms qui reviennent constamment entre 1548 et 1561 dans les acquits du domaine d’Anvers. Rodrigo Dermoyen était vraisemblablement un homme riche lorsqu'il vint à Anvers. Nous savons par des documents qui couvrent une période de 1551 à 1561 qu’il percevait de la Chambre des Comptes du Brabant une rente annuelle de 70 livres gagée sur les revenus du grand tonlieu d’eau d’Anvers. Cette somme lui revenait de l’héritage de son beau-père, Josse van den Hecke. L’épouse de Rodrigo Dermoyen s’appelait en effet Marie van den Hecke et appartenait à la célèbre famille de lissiers bruxellois. Son beau-frère présumé était probablement Léo van den Hecke, chef important d’un atelier de tissage et propriétaire d’un dépôt de tapisseries dans le Pand d’Anvers en 1570. En 1552 Rodrigo Dermoyen était déjà à Anvers un citoyen aisé et respecté. La tapisserie ne constituait cependant qu’une des facettes de son activité commerciale. Il semble posséder en 1552 avec son associé d’Anvers, Pierre Bonfant, d'importantes créances sur Charles Quint, consécutives à un emprunt de 1850 livres sollicité par la cour de Bruxelles pour couvrir les dépenses militaires de l'empereur dans sa guerre contre le roi de France. On le mentionne à l’occasion d'une transaction de soie pour des tapisseries. Peu de temps après nous perdons la trace de son activité à Anvers. Il réapparaît à Lübeck où il poursuit ses fructueuses affaires comme courtier chargé de la commande et de la surveillance du tissage des tapisseries bruxelloises pour le roi Sigismond II Auguste. Sur cette période des années 1560-1561, qui coïncide avec le départ de Rodrigo Dermoyen pour Lübeck, nous voudrions ajouter, à l’appui de renseignements retrouvés dans les acquits du domaine d'Anvers, quelques détails qui élargissent la biographie de Rodrigo. Ce dernier perçut en septembre 1560 la dernière tranche de sa rente annuelle gagée sur les revenus du grand tonlieu d’eau d’Anvers. Et dans une lettre des échevins d’Anvers du 9 juillet 1561, il est question de la vente de cette rente, par l’entremise de Jean de Kempeneer, à un tapissier anversois, Aerdt Spierincx, père de François Spierincx, tapissier lui aussi. De plus dans un acte passé le 1-er juin 1561 devant le bourgmestre de la ville hanséatique de Lübeck, l’épouse de Rodrigo Dermoyen, Marie van den Hecke, donne à Jean de Kempeneer une procuration pour comparaître dans toutes les démarches visant cette transaction commerciale. Toutefois la recette de la vente, conséquence probable d’une créance sur les époux Dermoyen, semble avoir été assignée au nom de Jean de Kempeneer. L'acquéreur de cette rente, Aerdt Spierincx, avait lui aussi de fortes attaches avec Bruxelles. Tout comme son fils François qui jusqu’à son départ pour Delft en 1591, gérait à Anvers depuis un magasin portant l’enseigne «à l’écusson de Bruxelles», les intérçts de divers ateliers bruxellois. Jean de Kempeneer. fils du tapissier Guillaume de Kempeneer, résidait à Anvers en qualité de facteur de son père ou de marchand tapissier.
Źródło:
Roczniki Humanistyczne; 2005, 53, 4; 255-270
0035-7707
Pojawia się w:
Roczniki Humanistyczne
Dostawca treści:
Biblioteka Nauki
Artykuł
Tytuł:
Wyprawa pozwolska Zygmunta Augusta w 1557 roku
The Poswole Expedition of Sigismund August in 1557
Autorzy:
Gładysz, Andrzej
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/articles/1945171.pdf
Data publikacji:
2008
Wydawca:
Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II. Towarzystwo Naukowe KUL
Tematy:
historia wojskowości polskiej
Zakon Inflancki
Zygmunt August
Pozwol
history of the Polish army
Inflanty
the Inflant Order
Sigismund August
Pozwol (Poswole)
Opis:
Sigismund August’s Poswole expedition of 1557 was the king’s first military campaign. It followed a conflict between the hierarchies of the Inflant Order and the Ryga bishop favoured by the Prussia prince and the Polish king. The conflict concerned coadjutory. In the end of August 1557 the Polish-Lithuanian army, led by Jan Mielecki, Mikołaj Czarny Radziwiłł, and Mikołaj Rudy Radziwiłł, camped in Poswole on the border with the religious state. The army was composed of Polish units, popular defence, and the Lithuanian levy in mass supported by private detachments, a numerous artillery, and a laager. There were, however, only some minor fights on the border. The Master of the Inflanty Order, Wilhelm Fürstenberg, in the face of the outnumbering armies of Sigismund August and Albrecht Hohenzollern, arrived at the camp of the allies in Poswole and humbled himself before the king. The treaty signed in Poswole directly affected the Moscow intervention in the Inflanty and the conflict with Ivan IV the Terrible. A part of the Inflanty was occupied by Sweden and Denmark. It was also an initiative to include Inflanty into Poland in 1561.
Źródło:
Roczniki Humanistyczne; 2008, 56, 2; 81-107
0035-7707
Pojawia się w:
Roczniki Humanistyczne
Dostawca treści:
Biblioteka Nauki
Artykuł
Tytuł:
Nieznany list Zygmunta Vogla do króla Stanisława Augusta oraz kilka refleksji o edukacji malarza
An unknown letter of Zygmunt Vogel to king Stanisław August of Poland and a few reflections on the education of the painter
Autorzy:
Mączyński, Ryszard
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/articles/1806850.pdf
Data publikacji:
2019-10-23
Wydawca:
Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II. Towarzystwo Naukowe KUL
Tematy:
Zygmunt Vogel; Stanisław August Poniatowski; akwarela; weduta; mecenat; edukacja artystyczna; Oświecenie; pamiątki przeszłości
Zygmunt Vogel; Stanisław August Poniatowski; watercolor; veduta; patronage; artistic education; Enlightenment; remnants of the past
Opis:
Artykuł prezentuje odnaleziony w zabiorach Archiwum Narodowego w Krakowie list Zygmunta Vogla (1764-1826), przyszłego akwarelisty, do króla Stanisława Augusta. Pismo, pochodzące z roku 1786, jest wielce interesujące, gdyż przynosi garść nieznanych, a nawet zaskakujących informacji do biografii tego ważnego artysty, wskazuje też – jak się zdaje – kluczowy moment w jego życiu. Okazuje się, że już wtedy miał on kłopoty ze wzrokiem i prosił króla o wyrażenie zgody na opuszczenie Malarni zamkowej, gdzie się kształcił, i wcielenie do korpusu inżynierów wojsk koronnych. Zainteresowanie Vogla zagadnieniami inżynieryjnymi wynikło z jego wcześniejszych kontaktów z Christianem Gottfriedem Deyblem von Hammerau, oficerem w korpusie pontonierów, oraz Janem Ferdynandem Naxem, budowniczym królewskim, zajmującym się spławnością polskich rzek, którzy wystąpili w roli nauczycieli architektury cywilnej i wojskowej. Suplika nie została spełniona, gdyż monarcha, doceniając wrodzony talent i zdobyte umiejętności malarskie, odwiódł go od tego zamiaru, wsparł wypłacaną co miesiąc pensją, a wkrótce – po swoim powrocie z podróży do Kaniowa w roku 1787 – zatrudnił do utrwalania w akwarelowych widokach architektonicznych pomników narodowej przeszłości, z czego Vogel wywiązał się znakomicie i został mianowany królewskim „rysownikiem gabinetowym”. W spisanej przez malarza po latach autobiografii pojawił się obraz „najważniejszej chwili” w jego życiu – przypadkowej rozmowy ze Stanisławem Augustem, który wziąwszy młodzieńca pod swoją opiekę, pokierował dalszymi jego losami. Publikowany list do króla dowodzi jednak pewnej mistyfikacji popełnionej przez Vogla, monarsze zainteresowanie nie było bowiem zupełnie przypadkowe, lecz zostało sprowokowane wystosowaną do tronu petycją.
The article presents a letter from Zygmunt Vogel (1764-1826), a future watercolorist, to King Stanisław August, found in the collection of the National Archives in Cracow. The letter, written in 1786, is very interesting, because it provides a handful of new and unexpected facts to the biography of this important artist, it also indicates – as it seems – the key moment in his life. It turns out that at that time he suffered vision problems and asked the king for permission to leave the Castle Art Workshop, where he was educated, and incorporate him into the corps of the Crown Army engineers. Vogel’s interest in engineering issues stemmed from his previous contacts with Christian Gottfried Deybel von Hammerau, an officer in the pontooner corps, and Jan Ferdynand Nax, a royal builder, dealing with the navigability of Polish rivers, who appeared as teachers of civil and military architecture. The supplication was not acquiesced, because the monarch, appreciating his inherent talent and acquired painting skills, dissuaded him from doing so, supported him with a monthly salary, and soon – after his return from a trip to Kaniów in 1787 – hired him to preserve the architectural monuments of the national past in watercolor vedutas. Vogel did it perfectly and was appointed the royal “cabinet draftsman.” In the autobiography, written by the painter, an image of “the most important moment” in his life appeared – an accidental conversation with Stanisław August who, giving his patronage to the young man, guided him. However, the published letter to the king proves a certain hoax perpetrated by Vogel. The monarch’s interest was not completely accidental, but was provoked by a petition addressed to him.
Źródło:
Roczniki Humanistyczne; 2018, 66, 4; 75-102
0035-7707
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Roczniki Humanistyczne
Dostawca treści:
Biblioteka Nauki
Artykuł
Tytuł:
Koszty uroczystości pogrzebowych królowej Barbary Radziwiłłówny
The Cost of the Funeral of Queen Barbara Radziwiłł
Autorzy:
Januszek-Sieradzka, Agnieszka
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/articles/1934198.pdf
Data publikacji:
2010
Wydawca:
Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II. Towarzystwo Naukowe KUL
Tematy:
Barbara Radziwiłłówna (1520 lub 1523-1551)
Zygmunt II August (1520-1572)
rachunki królewskie
pogrzeb królewski
Barbara Radziwiłł (1520 or 1523-1551)
Sigismund II August (1520-1572)
royal accounts
royal funeral
Opis:
Barbara Radziwiłł, Sigismund II August's second wife, died in Krakow on 8 May 1551. Fulfilling the Queen's last wish to be buried in Vilnius the monarch first organized magnificentfuneral celebrations in Krakow, and next he went, along with a numerous procession, on a four-week funeral march to the capital of Lithuania, in order to celebrate the funeral ceremonies also there, and to bury his wife. The event has an interesting fiscal documentation – the royal accounts preserved in the Central Archives of Historical Records in Warsaw. Although the sum that is recorded there (at the end of a chapter especially singled out and devoted to the funeral expenses only), designed to celebrations of Barbara Radziwiłł's funeral – more than 9416 florins – is well known in literature and has been quoted many times, analysis of the books of the Treasurer Office allows verifying it. The money was first of all designed for cloths, craftsmen's services and the religious setting during the stopovers of the procession in successive places, as well as for the expenses of the members of the Queen's court and the King's courtiers who took part in the procession. This sum, however, has to be complemented by the sums recorded in several other parts of the same account book, spent on the King's stopovers (1485 florins), and several expenses that were not recorded in the proper chapter (1476 florins), as well as the ones that were recorded in Tresurer Jan Lutomirski's separate accounts (1170) – totaling more than 4130 florins. If we also take into consideration the valid suggestion that has been advanced lately that the sum of at least 2521 florins should be added that were issued from the Hospodar's Treasury for the Queen's court, the total costs of Barbara Radziwiłł's funeral will reach the sum of about 16000 florins.
Źródło:
Roczniki Humanistyczne; 2010, 58, 2; 29-55
0035-7707
Pojawia się w:
Roczniki Humanistyczne
Dostawca treści:
Biblioteka Nauki
Artykuł
Tytuł:
Ku „jednej nieróżnej Rzeczypospolitej”. Król Zygmunt August wobec idei unii polsko-litewskiej
Towards “One Not-Different Republic” King Augustus’ Attitude to the Idea of the Polish-Lithuanian Union
Autorzy:
Januszek-Sieradzka, Agnieszka
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/articles/1929359.pdf
Data publikacji:
2011
Wydawca:
Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II. Towarzystwo Naukowe KUL
Tematy:
unia polsko-litewska
unia lubelska (1569)
Zygmunt II August (1520-1572)
Radziwiłłowie
korespondencja
Polish-Lithuanian Union
Union of Lublin (1569)
Sigismund II Augustus (1520-1572)
the Radziwiłłs
correspondence
Opis:
The issue of the Polish-Lithuanian Union that became one of the main executionist postulates put forward by the nobility at the sessions of the Sejm from the beginning of King Sigismund II Augustus' reign in Poland (1548-1572); it was also one of the main subjects of the monarch's correspondence with his most important Lithuanian political partners – Mikołaj Radziwiłł “Rudy” (the Red) (about 1515-1584) and Mikołaj Radziwiłł “Czarny” (the Black) (1515-1565). In the King's letters it is easy to observe the tactic that for nearly 20 years allowed to efficiently stop the plan of forming a Polish-Lithuanian real union that threatened the dynastic interests of the Jagiellons – a prohibition of pro-union propaganda and forming an anti-union Lithuanian party around the Radziwiłłs, obstruction, apparent concessions, winning deputies and senators against other ones, skilful temporization. Letters unambiguously show that the change in the attitude towards the question of the Union that took place at the beginning of the 1560s was for Sigismund II Augustus a derivative of the accepted solution to the issue of Livonia; the King took the position that it is only by way of forming a union of Poland and Lithuania that military security and territorial integrity of the Grand Duchy of Lithuania can be ensured. However, passing from a radically anti-union position to one of its main advocate and animator Sigismund Augustus did not change his basic postulate, namely, that Poland and Lithuania should remain separate countries and the union between them should be based on the principle of equality of both partners. It was exactly the last of the Jagiellons who decided about federation as the form of the union of the Crown (Poland) and Lithuania.
Źródło:
Roczniki Humanistyczne; 2011, 59, 2; 81-98
0035-7707
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Roczniki Humanistyczne
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Biblioteka Nauki
Artykuł
Tytuł:
Zdrowie i choroba w korespondencji Zygmunta Augusta i jego sióstr z drugiej połowy XVI wieku
Health and Disease in Zygmunt August's and His Sisters' Letters of the Second Half of the 16th Century
Autorzy:
Januszek-Sieradzka, Agnieszka
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/articles/1944820.pdf
Data publikacji:
2009
Wydawca:
Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II. Towarzystwo Naukowe KUL
Tematy:
korespondencja
medycyna
Jagiellonowie
król Zygmunt II August (1548-1572)
Izabela Jagiellonka (1519-1559)
Zofia Jagiellonka (1522-1575)
Anna Jagiellonka (1523-1596)
Katarzyna Jagiellonka (1526-1583)
letters
medicine
The Jagiellons
King Sigismund II Augustus (1548-1572)
Isabelle Jagiellon (1519-1559)
Sophia Jagiellon (1522-1575)
Anne Jagiellon (1523-1596)
Catherine Jagiellon (1526-1583)
Opis:
According to the epistolographic principles of those times the Jagiellons devoted a lot of place and of attention to the problems of the health in their letters. This subject was a dominant one especially in the letters written by the King's sisters: Isabelle, Sophia, Catherine, and first of all Anne Jagiellon; but in King Sigismund II Augustus's letters this issue was quite often present. In the royal letters information can be found concerning not only their authors, but in fact the whole Jagiellonian family. The analyzed epistolary material allows to define Jagiellons' state of health and the kind of the diseases they suffered from, to present the medical personnel working in the circle of Sigismund II Augustus and his family including folk healers, and to indicate the treatments and cures used at the royal court, including magical manipulations and jewels so popular in the Renaissance Europe. In the light of letters written by the last generation of the Jagiellons a certain typicality of diseases they suffered from is clearly seen; it is connected with their living standards and characteristic of social layers whose situation was best, and also connected with the wrong diet they had. The letters also throw light on the significant issue of the effect of the state of the monarch's health on the way the state functioned as well as the effect of the epidemics spreading on Polish and Lithuanian territories in the 16th century on the efficiency of the state apparatus.
Źródło:
Roczniki Humanistyczne; 2009, 57, 2; 37-67
0035-7707
Pojawia się w:
Roczniki Humanistyczne
Dostawca treści:
Biblioteka Nauki
Artykuł
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