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Tytuł:
O „Zdaniach i uwagach ” Mickiewicza
A propos des „Sentences et remarques* („ Zdania i uwagi”) de Mickiewicz
Autorzy:
Kuncewicz, Piotr
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/articles/2119659.pdf
Data publikacji:
1955
Wydawca:
Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II. Towarzystwo Naukowe KUL
Opis:
Les études sur Mickiewicz n’embrassent pas encore l’ensemble des problèmes relatifs à la création littéraire de celui - ci. On a omis, entre autres, les Sentences et remarques. Le présent travail a pour but d’établir quels sont les problèmes essentiels du poème c. à d. d’analyser la construction des „sentences” particulières, de trouver l’élément qui les soude et forme l’unité du cycle, et d’établir les rapports de celui - ci avec les autres poèmes lyriques de Mickiewicz. Les Sentences et remarques sont une traduction qui dénote certaines modifications par rapport à l’original: cela se traduit surtout par une „lapidarisation” p. ex. en multipliant les pauses non métriques. Pigon considère comme principe essentiel de la composition l’analogie entre le monde spirituel et celui de la matière; mais l’analogie ne peut pas être considérée comme le principe unique, car il y a trop de dérogations à cette règle. Selon Borowy, Mickiewicz tenait à mettre la vérité en évidence c’est pourquoi il renonça au pittoresque au profit de la concision. Le poète a choisi à dessein un vocabulaire plutôt pauvre, et il a observé un ordre syntaxique bien marqué (chiasme et parallélisme). C’est sur ce fond que se développent les rapports entre les vers de chaque sentence: rapports de négation, d’affirmation, d’augmentation, de paradoxe. Cela contribue à rendre plus cohérente l’épigramme, par conséquent le membre considéré comme central, du point de vue de logique, et mis en tête (c’est quasi un „argu- mentum”, quand la sentence est un enthymême). 11 n’y a que de faibles traces de dramatisation: silhouettes des interlocuteurs à peine esquissées, dialogue semi - abstrait sous forme de discussion. Les „reliquats” de structure épique se manifestent par l’organisation des événements (la sentence devient «lors une parabole). L’élément lyrique s’infiltre dans le poème par l’intermédiaire de la métaphore pittoresque. Le trait le plus, important de la phrase particulière c’est son caractère synthétique dû à sa construction symétrique. Structure philosophique: l’ensemble des vérités est exposé de deux façons: a) par des affirmations générales (universelles), b) par des postulats. C’est un système théocen- trique ayant son point de départ dans Dieu, englobant ensuite le monde pour aboutir à Satan montré sous deux aspects: grotesque ou tragique. Le monde est précieux en proportion du divin qu’il renferme; dans cette conception on voit des traces de l'émana- tisme. L’homme est le point central de l’oeuvre. On y trouve des commandements contradictoires: a) passivité, quiétude et paix, b) activité et lutte. On peut les concilier, en admettant que l’action doit rester dans le domaine de l’inspiration divine et qu’elle doit se manifester par deux actes: celui de paix et celui de renoncement. Surtout la paix occupe beaucoup de place dans l’oeuvre. Le poème exalte ensuite l’esprit, l’éternité et la sagesse en les opposant à la matière, au temps et à la science considérés comme des facteurs exclusivement préparatoires et auxiliaires. Un autre groupe de vues embrasse les rapports mutuels entre les hommes. Sous - l’influence de Dieu, l’homme doit se sublimiser, c’est pourquoi l’oeuvre exprime une certaine aversion pour les actions collectives faites au nom de puissances purement humaines, cela fait naître une sorte de quiétisme. Quand à la composition, c’est S. Pigoń qui, le premier, remarqua que le poète lui avait assigné une fonction dans le poème. C’est un problème qui reste actuel. On a remarqué une pareille composition dans des recueils comme les Ballades et romances et les Sonnets. D’ailleurs il y a des preuves du soin apporté à la composition: une lettre à l’éditeur (IX. 1836) établissant l’ordre définitif des „sentences” finales et initiales ainsi que l’omission de plusieurs épigrammes qui étaient auparavant dans le recueil. Les critères de ce choix ne sont pas clairs: on sait seulement que le poète en a exclu les sentences un peu longues (sizains et quatrains), celles qui exprimaient des idées trop radicales ou étaient marquées par des accents politiques, ou bien contenaient des plaisanteries ou des souvenirs personnels. Dans la cycle, il y a des groupes de sentences qui se ressemblent sous différents rapports. On y trouve la subordination d’un épigramme, dont le sujet logique est indéfini, à un autre épigramme, la liaison est effectuée à l’aide de „remplissage” de la composition, on y voit la répétition de thème avec changement de certains aspects... etc. 11 y a des passages où toutes les possibilités de liaison se rencontrent et unifient les fragments de texte à l’aide d’un système de „renvois” („system nawiązań”). Le cycle a été fait en 3 étapes: 1. Brouillon, 2. Copie, 3. Modifications. Selon la lettre mentionnée ci-dessus, ce ne sont que les sentences 11-33 qui sont restées à la même place (on peut le constater bien que cette partie du texte autographe ait disparu). Elles devaient donc être dans les „rapports les plus favorables”. Le système de 1 „renvois” est usité dans les sentences 11-61, où sont traités les problèmes essentiels de l’oeuvre, échelonnés d’après le système de hiérarchisation suivant: Dieu - Homme - Satan. Toute réflexion faite, on peut constater que c’est la partie centrale dn poème, d'ailleurs la plus cohérente. La partie suivante (61 - 121) est moins cohérente et moins homogène; quant aux premières sentences (1 - 11), elles sont indépendantes l’une de l’autre, elles sont incohérentes et introduisent, comme le fait l’ouverture, des motifs qui seront développés dans le texte qui suit. En somme c’est une oeuvre tripartite: (1-11)—introduction, (11-61) —corps du texte (sentences), (61-121 —commentaire („remarques”). Pourtant la composition est peu claire et irrégulière, car Mickiewicz entend parler de certaines vérités ci portée immédiate ne formant pas de système. La façon de grouper les sentences est régie par là loi du contraste qui sert à mettre en relief ces maximes. Cette composition tripartite avec contrastes irréguliers est le résultat de la lutte de deux tendances: 1. Création de vérité claire (principe „scientifique”) 2. Suggestion de cette vérité au lecteur (principe artistique). On trouve les mêmes tendances dans d’autres poèmes: tout d’abord dans le poème Do M. Ł. Elles se traduisent par deux aspects: 1. Sévérité et laconisme 2. Choix de sujets et méthode basée sur l’analogie. Dans les vers posthumes l’influence des Sentences se traduit par l’écriture consistant à faire des distiques indépendants les uns des autres et à éliminer les épithètes coloristes. De plus, il y a des notes personnelles qu’on ne trouve pas dans les Sentences. On retrouve, pour la dernière fois, l’influence de celles-ci dans le poème Filer amour (Snuć miłość).
Źródło:
Roczniki Humanistyczne; 1955, 5; 157-185
0035-7707
Pojawia się w:
Roczniki Humanistyczne
Dostawca treści:
Biblioteka Nauki
Artykuł
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