„Grecyzm Juwenala”. Glosa do prologu "Kroniki" Mistrza Wincentego

The subject-matter of the article constitutes a small fragment of the proloque to Chronicle by Master Wincenty, called Kadłubek (approx. 1150–1223), namely scribendi cathetes so far identified with Juvenal’s Greek, that is the expression scribendi cacoethes, known from the seventh satire (VII 52) of the Roman poet. In this philological study, the author of the article questions the findings reached by predecessors and points to the possibility of borrowing a quotation from works by John of Salisbury, a poem entitled Entheticus de dogmate philosophorum (Entheticus maior) or one of the letters addressed to William Briton. In order to accept this hypothesis, the author pays attention to other textual similarities between the Chronicle of the Polish historian and works written by the English writer, especially a treatise called Policraticus. The analogies point to the possibility of using the works by John of Salisbury, and, what is more, constitute a starting point for further considerations on biography and intellectual formation of Master Wincenty. In the last part of the article, the author paid attention to a relative popularity and topicality of Juvenal’s Greek in the Polish and European literature from the 14th to the 20th century, starting from Francesco Petrarca and finishing with Zenon Przesmycki.

L’objectif de recherches est un petit fragment du prologu des Chroniques du Maître Vincent, appelé Kadlubek (environ 1150–1223), scribendi cathetes, dans les études précédentes identifié avec le grecquisme de Juvénal, c’est-à-dire avec l’expression scribendi cacoethes, connue de la septième satyre (VII 52) du poète romain. Dans son étude philologique l’auteur de l’article questionne des conclusions des prédécesseurs et démontre une possibilité de l’emprunt de la citation des écrits de Jean de Salisbury – du poème Entheticus de dogmate philosophorum (Entheticus maior) ou d’une des lettres adressées à William Briton. Pour soutenir cette hypothèse l’auteur attire l’attention sur d’autres similarités textuelles entre les Chroniques de l’historien polonais et des oeuvres de l’écrivain anglais, surtout le traité Policraticus. Ces analogies suggèrent la possibilité d’utilisation des oeuvres de Jean de Salisbury et, en plus, constituent un point de départ pour la réflexion sur la biographie et la formation intellectuelle du Maître Vincent. Dans la dernière partie de l’article l’auteur aborde la question de la popularité et vivacité relatives du grecquisme du Juvénal dans les littératures polonaise et européenne au cours des XIVe–XXe siècles, à partir de Francesco Pétrarque jusqu’à Zenon Przesmycki.