Bezcenna Zagłada. System ekonomii a problem autentyczności przedstawień Holocaustu

The author compares the role of money as a medium of communication in post-capitalist culture with the category of authenticity, which became a vital field of valuating Holocaust literature. Referring to Anthony Giddens, Fredric Jameson or Jochen Hörisch on the one side, and on the other to texts of culture, such as disputes recurring every couple of decades over the works of Tadeusz Borowski and the place of the author in events he recounts, Lidia Ostałowska’s attempts to determine the ownership of paintings made in Auschwitz by Dina Gottlieb (crucial from the point of view of the Sinti community to consider Roma victims as subjects, not objects of these paintings) or intertextual contaminations of presentations of Holocaust and popcultural texts in such works as Survivor’s Dance on YouTube, the author specifies the common denominator of both discourses as a simulacrization of the presented reality, similar to the renouncement of the monetary gold standard, which thus becomes its own reference. This assignment allows to understand, how the authenticity category (often ethically valorized, under the guise of “appropriateness” for example) conditions the Holocaust discourse, thus changing into a separate convention with its own topoi.

Dans son article, l’auteur tient à comparer le rôle de l’argent, considéré dans la culture postmoderne comme un médium de communication, à la catégorie d’authenticité qui est devenue un champ important de valorisation de la littérature de l’Extermination. L’auteur se réfère, d’une part, aux observations des chercheurs comme Anthony Giddens, Fredric Jameson ou Jochen Hörisch et, d’autre part, aux textes de la culture, tels que les débats récurrents depuis des décennies autour de la création littéraire de Tadeusz Borowski qui décrit la place de l’auteur dans les faits qu’il relate ou bien ceux qui concernent les ouvrages de Lidia Ostałowska cherchant à définir les propriétés des portraits réalisés à Auschwitz par Dina Gottliebova (majeurs pour la communauté Sinti qui tient à reconnaître les victimes dans la population rom comme les sujets de cette peinture et non pas comme des objets) et enfin les contaminations intertextuelles des représentations de l’Extermination et les textes de la pop culture, dans le cas du film You- Tube Survivor’s dance. Le point commun de ces discours réside, selon l’auteur, dans le simulacre de la réalité représentée qui est semblable à l’abandon de la parité monétaire de l’or et qui devient ainsi son propre référent. Cette observation permet de comprendre de quelle manière la catégorie d’authenticité (valorisée souvent éthiquement, par exemple, par la notion de la « convenance ») conditionne le discours de l’Etermination se transformant ainsi en une convention distincte et ayant son propre topique.