What is the source and the effect of the acting subject’s identity? This question refers to difference, but not in its usual conceptualization, synonymous with a border and the need to maintain or transcend it. By reconceptualizing difference, which I see as “re-creating” the meaning and linking it with “added” meanings, this article restores its original load (importance) in being an acting subject, mediated in otherness. For this purpose, the différance of Jacques Derrida is invoked and his statements about it combined with those of other philosophers, in whom I found what is related and/or complementary and extends not only Derrida's thought, but that which constitutes the main theme of this article. On the one hand, otherness is an impulse to the “work” of the difference, and on the other hand, it is its effect. What is the role of the “work” of the difference in creating the identity of the acting subject? In connection with the “shift” of the effect of its work – otherness, into the area of the identity of the acting subject, can this subject say about itself: this is still me? In this context, what is responsive ethics, which, I believe, should be included in the contemporary humanistic and social discourse about the subject?
Co stanowi źródło, ale i efekt tożsamości podmiotu działającego? Pytanie to odsyła do różnicy, lecz nie w jej zwyczajowych ujęciach bliskoznacznych z granicą i koniecznością jej utrzymania lub przekroczenia. Poprzez (re)konceptualizację różnicy, którą ujmuję jako „od-tworzenie” znaczenia i powiązanie go ze znaczeniami „dodanymi”, w artykule przywraca się jej źródłową nośność (ważność) w byciu podmiotem działającym, zapośredniczonym w inności. W tym celu przywołana zostaje différance Jacquesa Derridy i – w dalszej kolejności połączenie jego wypowiedzi o niej z innymi filozofami, u których odnalazłam to, co pokrewne i/lub uzupełniające i rozszerzające nie tyle samą myśl Derridy, ile to, co stanowi główny wątek niniejszego artykułu. Inność z jednej strony jest impulsem do „pracy” różnicy, z drugiej zaś jej efektem. Jaka jest rola „pracy” różnicy w tworzeniu się tożsamości podmiotu działającego? Czy w związku z „przemieszczeniem” efektu jej pracy – inności, w obszar tożsamości podmiotu działającego, podmiot ten może o sobie powiedzieć: oto wciąż Ja? Czym w tym kontekście jest etyka responsywna, którą – zdaniem autorki artykułu – należy wpisać we współczesny dyskurs humanistyczno-społeczny na temat podmiotu?
L’article traite de l’identité du sujet agissant – qui en tant que tel (c’est-à-dire le sujet qui s’exprime) étant toujours en relation avec l’autre (et en référence à la philosophie de l’homme de Paul Ricoeur aussi avec lui-même comme autre) – est un sujet relationnel. La catégorie de « différence » s’inscrit dans le processus de construction de son identité. Elle est habituellement associée à la différenciation des autres – y compris de soi-même, par exemple, à une période antérieure. Et ainsi comprise, elle indiquerait une frontière entre le sujet et les autres (et lui-même comme un autre) et en même temps c’est elle qui « garderait » le sujet dans le « régime » de son identité. Dans l’article, la catégorie de différence, qui s’insinue dans la lecture des significations de la différance de Jacques Derrida, est déplacée de l’extérieur vers l’intérieur du sujet agissant, alias relationnel, et présentée comme une antériorité primaire de son identité en train de se construire. Il s’agit de l’importance de « l’agitation » invisible de ce sujet, qui n’est pas en soi une condition de changement ni de modifications (dans) de son identité – elle indique leur possibilité, impliquant la capacité de répondre à « l’agitation » elle-même. C’est ainsi que l’on arrive à la généalogie de l’éthique de soi en tant que sujet agissant alias relationnel, où la différance derridienne se manifeste par l’étalement, la pause, l’écart temporel et spatial – entre l’endroit où quelque chose est ici (ce que / qui je suis ici) et ce qui n’est pas encore quelque part (ce que / qui je ne suis pas là). Ce n’est que dans cette optique que l’on peut révéler une altérité avec laquelle « il faut faire quelque chose », aussi parce que c’est elle qui fait la différence dans le domaine de l’identité du sujet agissant, alias relationnel, en préfigurant une éventuelle modification. Toutefois, l’identité du sujet agissant, avec la différance de Derrida qui y est inscrite, ne constitue pas de base stable pour être un tel sujet. C’est pourquoi l’éthique réactive devient si importante, ses principales catégories sont la responsabilité en tant que réponse et engagement liés à l’interprétation de Heidegger de la raison d’action et au respect, chez Ricoeur, de la parole donnée dans la promesse. Cela signifie que le sujet agissant, alias relationnel, est « tout simplement » ancré dans l’éthique – il n’est pas pour autant destiné à agir éthiquement mais l’éthique de devenir un sujet agissant est une condition de la façon dont il agit.