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Tytuł pozycji:

Wagner, Gesamtkunstwerk i moderniści. W kręgu utopii języka uniwersalnego

Tytuł:
Wagner, Gesamtkunstwerk i moderniści. W kręgu utopii języka uniwersalnego
Wagner, le Gesamtkunstwerk et les Modernistes Autour de lutopie du langage universel
Autorzy:
Baranowa, Anna
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/articles/1956566.pdf
Data publikacji:
1998
Wydawca:
Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II. Towarzystwo Naukowe KUL
Źródło:
Roczniki Humanistyczne; 1998, 46, 4; 89-121
0035-7707
Język:
polski
Prawa:
CC BY-NC-ND: Creative Commons Uznanie autorstwa - Użycie niekomercyjne - Bez utworów zależnych 4.0
Dostawca treści:
Biblioteka Nauki
Artykuł
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Au XIXe siècle, la question de la synthèse des arts se déplace vers le centre des problèmes relatifs à l'art et à la philosophie de l'art. De notre perspective, le Hang zum Gesamtkunstwerk peut être aperçu comme une tendance artistique prédominante au siècle passé. C'était une réaction contre la conscience générale à cette époque d'une désintégration tant dans le domaine esthétique que dans la politique et la morale. Mais, plus le complexe du manque de style et d'un épuisement de la vertu créatrice se manifestaient, plus pressante devenait la nécessité d'une oeuvre totale qui intégrerait tous les autres domaines de la création établissant une nouvelle unité et une nouvelle harmonie. Le projet du Gesamtkunstwerk le plus conséquent a été conçu, comme nous le savons, par Richard Wagner bien que ce ne soit pas lui qui en ait créé le terme et, quoi de plus, dans ses écrits la notion du Gesamtkunstwerk n'apparaît pas de manière explicite. Wagner fait dériver la doctrine de l'oeuvre totale de la théorie d'une „régénération de l'humanité” qui s'était emparée entièrement de son esprit dès à partir de la révolution de 1848-49. Cet adepte de Feuerbach et de Bakounine voulait atteindre ce but utopique d'une renaissance de l'humanité en surmontant les différences qui existent entre la musique, la poésie, la peinture, la sculpture, la danse et en leur permettant de récouvrer une union organique et originaire entre elles. Le malheur de l'humanité venait, selon Wagner, du fait que l'art s'étant divisé en plusieurs disciplines avait ainsi perdu sa „force d'influence élémentaire” et qu'il avait de la sorte dépouillé l' homme de la faculté d'une perception et d'une sublimation possibles grâce aux valeurs morales et esthétiques supérieures. C'est avec le déclin de la tragédie grecque qui dans le passé représentait l' idée de l'oeuvre totale qu' a disparu le modèle de l'art „communautaire” (allgemeinsame Kunst), accessible à tous. Le Gesamtkunstwerk devait donc, non seulement rétablir l'unité perdue de toutes les branches de l'art, mais aussi, il voulait établir une nouvelle relation véritablement directe entre l'artiste et le récepteur de l'art. Le projet du Gesamtkunstwerk entre de la sorte dans le cercle plus vaste de l'utopie du langage universel. Le langage artistique considéré comme „discours des sentiments” devait agir sur tout l'être humain et se rapprocher de la sorte de la mystique Linguae Adamicae, de la voix primitive de la nature. Le Gesamtkunstwerk détermine la tendance qui veut supprimer la barrière qui sépare l'art de la vie. L'utopie de l'expression absolue s'associe strictement à l'utopie de la transformation totale de l'univers. Les idées de Wagner ont trouvé une écoute toute particulière chez la génération qui prit la parole vers la fin du XIXème siècle, parmi ces chercheurs radicaux de l'Absolu et de l'Expression entière que nous serions portés à qualifier collectivement de modernistes. Pour leur part, eux-mêmes, trouvaient avec difficulté une définition unificatrice pour nommer la multiplicité des attitudes idéologiques et artistiques qui se manifestaient alors. A commencer par la „symphonie de l'intérieur art nouveau” jusqu' au Livre mallarméen, cet operum magnum du symbolisme jamais réalisé; allant de l'art de l'enivrement dionysien proclamé par Przybyszewski jusqu' au Mysterium de Scriabine; des sonates en peinture de Čiurlionis jusqu' aux spectacles féeriques des „Ballets Russes”, l'utopie de la synthèse de tous les modes d'expression apparaît comme une aspiration des plus répandues du modernisme. En Pologne ce fut Stanisław Wyspiański (1869-1907) qui employa son effort avec conséquence à réaliser le Gesamtkunstwerk. En tant qu'«artiste complet», poète, peintre, réformateur du théâtre il en avait tous les fondements. Comme l'écrivit Walery Gostomski une année après sa mort prématurée: „En la personne de Wyspiański nous voyons apparaître, compte tenu de son époque, un nouveau type d'artiste poète, un poète en dehors de la littérature, un artiste dépassant le cadre d'un type d'art particulier – un créateur sachant réunir grâce à ses talents innés différents moyens servant à exprimer les états d'âme profonds propres à la nature humaine”.

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