Honoré d’Urfé dans sa préface à "L’Astrée" se montre favorable à "La Poétique" d’Aristote et au principe de l’imitation des Anciens. En définissant l’activité du romancier en termes de régularité, d’Urfé lui accorde, en même temps, le droit à l’originalité. L’écrivain admet que les textes anciens possèdent des qualités esthétiques supérieures mais, en même temps, il remarque que les problèmes et idées qu’ils présentent peuvent être anachroniques. Jean-Pierre Camus, dans ses péritextes, joint la connaissance profonde de la culture antique au rejet de cette dernière. L’évêque de Belley, en moraliste, souligne la supériorité de la civilisation chrétienne, conteste ouvertement les valeurs de la culture de l’Antiquité païenne et encourage les auteurs de romans à créer des œuvres originales, soumises aux exigences du didactisme moral chrétien et non à l’esthétique classique. L’attitude des romanciers envers les valeurs antiques est donc complexe et révèle l’impact décisif de la Querelle du "Cid" dans la formation de l’esthétique romanesque du XVIIe siècle.
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