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Tytuł pozycji:

Bizancjum, Francja i Stolica Apostolska w drugiej połowie XIII wieku

Tytuł:
Bizancjum, Francja i Stolica Apostolska w drugiej połowie XIII wieku
Autorzy:
Dąbrowska, Małgorzata
Powiązania:
https://bibliotekanauki.pl/books/1450038.zip
https://bibliotekanauki.pl/books/1450038.pdf
https://bibliotekanauki.pl/books/1450038.mobi
https://bibliotekanauki.pl/books/1450038.epub
Data publikacji:
1986
Wydawca:
Uniwersytet Łódzki. Wydawnictwo Uniwersytetu Łódzkiego
Język:
polski
Prawa:
CC BY-NC: Creative Commons Uznanie autorstwa - Użycie niekomercyjne 3.0 PL
Dostawca treści:
Biblioteka Nauki
Książka
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Dans cet ouvrage l’auteur présente une question peu connue, notamment le contact de l’empereur de Byzance Michel VIII Paléologue (1224–1282) avec le roi, de France Saint Louis (1214–1270). Etant donné que l’Europe était à cette époque, partagée entre l’Occident catholique et l’Orient orthodoxe, ce qui n’était pas causé tellement par le schisme du 1054 que par la IVe croisade, ce contact de deux souverains – sinon leur entente réciproque – semble un fait particulièrement intéressant qui mérite à tout prix d’être analysé en détails. En voulant présenter les circonstances qui avaient abouti à la rencontre de. deux individualités aussi éminentes que Louis et Michel, on doit rappeler les événements précédant l’échange direct des légations entre ces souverains dans les années 1269–1270. L’initiative de ces contacts était due à Michel Paléologue qui a réussi en 1261 de restituer la souverainté byzantine à Constantinople et de mettre fin à la domination des Latins à Bosphore qui était le résultat de la mémorable IVe croisade. La restauration de l’empire byzantin ne suffisait cependant pas à détourner le danger menaçant Byzance du côté de Francs (selon les Grecs ce n’étaient pas seulement les Français, mais les habitants de L’Europe en général). Pendant tout son règne, Michel essayait d’éviter l’expédition latine contre Constantinople. Cette menace est devenue plus grande, surtout quand Charles d’Anjou, roi de Sicile, s’est déclaré héritier de l’empire latin. Voulant prévenir la reprise de la IVe croisade, Michel VIII avait commencé les negotiations avec Rome pour liquider le schisme et unir à nouveau les Eglises. Pourtant, pendant la vacance au Saint Siègle, il avait semblé que rien au monde ne pourrait contrarier les plans angevins. Dans cette situation, Michel demanda l’aide de Saint Louis. En le priant d’intervenir dans le renouvellement des pourparlers concernant l’union avec Rome, il espérait en même temps éviter le conflict avec Charles qui était le frère du roi de France. Louis se décida à être médiateur en renouvelant les contacts de Byzance avec le Saint Siège, Il avait promis aussi d’influencer le souverain de Sicile et d’empêcher ses. plans agressifs. La mort de Louis au camp à Tunis, où le roi se trouvait pendant sa deuxième croisade, n’avait pas permis de tenir cette promesse. L’épisode byzantin n’avait pas trouvé une place suffisante dans les monographies consacrées à ce souverain. C’était probablement causé par le fait, que sauf la chronique de Primat, aucune source française ne le mentionnait. Ce silence est digne d’attention et l’essai de l’éclaircir est devenu le principal stimulant de cette dissertation. L’auteur voulait aussi établir les motifs qui ont poussé Louis à se charger de cette mission. On doit ajouter que grâce aux soins de Paléologue, La France perdait ses influences en Grèce qui étaient le résultat de la IVe croisade. Dans cette situation, la médiation de Louis entreprise – on pourrait le croire – contre les intérêts des familles féodales françaises semble étonnante et choquante. Pourquoi cette intervention qui était aussi un essai de la réconciliation entre la chrétienté occidentale et les schismatiques byzantins n’avait pas été assez éclaircie dans les sources? Pour trouver la réponse à cette question, il était absolument nécessaire de reconstruire en détails les événements en s’appuyant sur l’analyse précise des sources et sur la coordination des opinions dominant dans la littérature du sujet. Parmi les sources étant base de ces recherches, il faut d’abord mentionner tous les anciens textes français écrits vers la fin du XIIIe siècle et au commencement du siècle suivant. Ils présentent une typique source narrative, ayant le caractère hagiographique pour la plupart. Ils virent le jour à l’occasion du procès de canonisation de Louis, terminé en 1297. Parmi ces sources il faut citer les biographies royales écrites par: Geoffroy de Beaulieu, Guillaume de Chartres, Guillaume de Saint-Pathus, Guillaume de Nangis, Joinville et la chronique de Primat. Cette dernière source n’a pas de caractère hagiographique, elle est plutôt un simple enregistrement de chroniqueur. L’analyse des textes byzantins concernant le règne de Michel VIII avait aussi une grande importance dans l’examen de ce sujet. Ce sont deux chroniques: une d’elles dont l’auteur est George Pachymère, datant du commencement du XIVe siècle et l’autre de Nicephore Gregoras de la moitié du même siècle. Dans cet ouvrage l’auteur s’occupe des pontificats d’Urbain IV et de Clément IV, ainsi que de la période de la vacance au Siège Apostolique (novembre 1268 – septembre 1271). On profitait donc des registres de ces papes. En raison de considérer la politique de Charles d’Anjou, il était nécessaire d’analyser certains documents siciliens ainsi que les sources italiennes, par exemple les annales génoises ou bien la chronique de Fra Salimbene de Parme. L’examen détaillé de toutes ces sources, ainsi que la confrontation des conclusions se présentant après leur lecture avec les opinions dominantes dans la littérature du sujet, a permi de montrer le rôle du souverain français dans l’affaire byzantine. Les sources indiquent clairement que la reprise du dialoque entre Byzance et Rome a été l’oeuvre uniquement de Louis. Les chroniqueurs occidentaux contemporains enregistrent au sujet des Grecs l’opinion peu bienveillante, doutant de leur franchise dans les negotiations en ce qui concerne l’union. Grâce au roi de France on a renouvelé les pourparlers entre Byzance et le Saint Siège. Il existait de même toutes les possibilités que cette protection défende Constantinople contre l’invasion de Charles d’Anjou. Les promesses données aux émissaires byzantins à Tunis avaient une grande probabilité d’être réalisables. Charles, comme frère cadet du souverain français devait compter avec lui. En plus, les efforts des Grecs à réaliser l’union retiraient à l’Angevin l’argument d’attaquer Byzance sous prétexte de la lutte contre les schismatiques. La mort de Louis a contribué à perdre l’espoir par les Byzantins. L’analyse de la manière d’agir du roi dans l’affaire byzantine a prouvé que le souverain français présentait une attitude exceptionnelle, pleine de sincérité bienveillante. Cette attitude différait complètement du stéréotypé de traiter le sujet byzantin. Louis semblait s’occuper plus du problème de liquider le schisme que des aspirations des familles féodales qui tendaient à garder leurs propriétés en Grèce. Prenant à coeur les efforts des Grecs à réaliser l’union et à se reconcilier avec Charles, Louis tâchait de les aider en réalisant en même temps le suprême idéal de la chrétienté. Cette attitude du roi semblait être l’effet des influences de l’idéologie des ordres mendiants, dont la tendence était de gagner les nouveaux disciples à la foi du Christ d’une manière pacifique. La question du retour des schismatiques à l’Eglise était étroitement liée avec l’idée de la conversion des infidèles. Michel Paléologue n’avait pas besoin de craindre le changement de direction de la croisade de Louis qui aurait pu se rendre à Byzance au lieu d’aller à la Terre Sainte si les conditions avaient été différentes. Le silence de presque toutes les sources françaises concernant la rencontre de Louis avec les émissaires byzantins a été causé par la malveillance envers les Grecs dont l’Occident ne pouvait pas se libérer. La majorité de ces sources ce sont des textes hagiographiques écrits en rapport à la canonisation du souverain, d’où la conclusion que les idées oecuméniques du roi dépassaient le modèle conventionnel de la sainteté. Or, l’union était la question du prestige pour Rome, et non pas pour la France qui semble-t-il, ne s’y intéressait pas. Les Grecs n’inspiraient pas la confiance aux Latins qui doutaient do leur franchise en ce qui concerne la réconciliation avec l’Eglise de Rome. L’histoire de Byzance justifie cette malveillance démontrant que l’union était un argument politique ayant pour but de sauver Constantinople de l’attaque angevine. On avait donc omis toute la question de l’épisode byzantin dans la biographie de Louis d’autant plus que l’opinion publique favorisait Charles, ce que les sources françaises démontrent clairement. Seul Primat, n’écrivant pas sa chronique sur commande, n’avait pas de raisons de se laisser guider par les autres biographes du roi pour négliger la rencontre du souverain de France avec les Grecs. Cependant il n’avait pas manqué d’exprimer son peu de bienveillance eners eux. Le contact du vénérable roi avec les schismatiques semblait aux biographes de Louis une condition plus ou moins inconvenante, ils préféraient donc la passer sous silence dans leurs textes hagiographiques. On voit aussi ce partage de l’Europe en deux mondes: latin et byzantin dans les chroniques occidentales, dont la majorité a ignoré les évenements du Bosphore de 1261. Ces événements ne se déjouaient pas dans le même „orbis terrarum” dont l’Europe catholique se jugeait être le membre. Ils étaient donc indifférents aux chroniqueurs qui représentaient le monde latin. Il est intéressant de comparer les silhouettes de deux souverains: Michel et Louis. Le premier – politique espiègle, pour qui l’union était le moyen de défendre Byzance contre l’attaque succesive des Latins – fait penser au Prince de Machiavel. L’empereur avait réussi à sauver l’État de la nouvelle défaite du côté des Francs, mais il n’avait pas gagné la sympathie de son peuple qui avait considéré comme trahison de la foi ses contacts avec Rome. En comparaison avec Michel, Louis s’était montré un plus grand partisan de l’union des Eglises que Paléologue. L’union n’était pour l’empereur byzantin qu’une raison poiltique calculée, tandis que pour le roi do France elle était la réalisation de ses rêves d’agrandissement du monde catholique. Louis s’était élevé au dessus d’opinions traditionnelles de l’époque. L’idée de l’union des Eglises lui semblait la raison plus importante que les intérêts des familles féodales françaises aux Balkans. En promettant de prévenir le conflict sicilo-byzantin, le souverain français avait prouvé une fois de plus son amour de la réconciliation des ennemis. „L’arbitre de la chrétienté” – cette expression qui apparaît dans la littérature historique caractérise clairement l’attitude du roi de France. La main tendue aux schismatiques n’a pourtant pas gagné la sympathie des biographes du roi. Condamnant l’intéressant épisode byzantin de la vie de Saint Louis à être oublié, ils ont en même temps amoindri la grandeur do cet illustre personnage qui dépassait les stéreotypés conventionnels de la pensée do l’époque grâce à ses idées oecuméniques.

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